Nouvelle séance de baisse à la Bourse de Paris, avec un CAC 40 qui a basculé sous les 5.400 points.
Rapidement repassé sous la ligne de flottaison, le CAC 40 cède près de 0,4% vers 11h à 5.386 points. Il accuse une cinquième séance consécutive de baisse et a perdu 2,4% depuis le début de la semaine.
Rappelons que l'indice vedette a enfoncé hier le seuil des 5.470 points hier pour clôturer autour de 5.408 points, soit un repli de près de 1,2%. Si la tendance haussière à moyen terme ne semble pas remise en cause, le contre-pied est significatif et la situation pourrait sérieusement se dégrader en cas d'enfoncement des 5.380 points, avertissent les spécialistes.
'Depuis la décision de la BCE, le mois dernier, de prolonger de neuf mois ses rachats d'actifs, les marchés financiers s'étaient montrés particulièrement calmes', rembobinent les équipes de Danske Bank. Le net repli d'hier pourrait présager d'un début - certes fort tardif - de correction.
Sur le front des indicateurs, le marché prendra connaissance cet après-midi de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan au titre du mois en cours.
Pour l'heure, sur le marché des changes, l'euro avance de près de 0,2% à 1,1661, alors que le baril de Brent, qui progresse dans des proportions comparables, repasse les 64 dollars.
Concernant les valeurs, Spie (PA:SPIE) (+5,1%) domine le SBF 120 dans le sillage de l'annonce d'une augmentation de près de 8% de l'Ebita en rythme annuel à 247,6 millions d'euros. Le groupe a de surcroît confirmé ses objectifs annuels, notamment une production en hausse de 23 à 25% à taux de change constants (et d'environ 6% hors SAG), une marge d'Ebita entre 6,3 et 6,5% et un résultat net par action ajusté en forte croissance.
Son premier poursuivant Rubis s'adjuge quant à lui 2,3% au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires de 2,82 milliards d'euros au 30 septembre, soit une croissance de 29% comparativement aux 3 premiers trimestres de l'année écoulée. Les revenus ont augmenté de 36% sur le seul troisième trimestre.
Du côté des baisses, l'action Vallourec (PA:VLLP) lâche 2,9% en dépit d'une réduction de la perte nette part du groupe à 119 millions d'euros au troisième trimestre, contre 160 millions un an auparavant, et d'une nouvelle révision à la hausse des objectifs annuels. L'Ebitda devrait en effet être compris entre -10 et -30 millions d'euros, contre de -44 à -94 millions annoncés en juillet dernier.
Enfin, Altice (AS:ATCA) abandonne 3%, soit un recul de 36% depuis le début du mois, après l'éviction du directeur général, Michel Combes, qui était également le PDG de la filiale française SFR (PA:SFRGR). Patrick Drahi devient président du conseil d'administration d'Altice et reprend en main les aspects 'stratégiques, opérationnels, commerciaux et technologiques', 'ce qui comprend en particulier SFR Group'.
'Les investisseurs n'ont plus foi dans le business model de SFR. Or, la dette très élevée du groupe et les lourds investissements à consentir créent un cocktail détonnant dans ce contexte', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC. Pour rappel, la dette nette atteignait au dernier pointage 49,6 milliards d'euros et Altice a lancé le 2 novembre dernier un avertissement sur son Ebitda annuel.
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Rapidement repassé sous la ligne de flottaison, le CAC 40 cède près de 0,4% vers 11h à 5.386 points. Il accuse une cinquième séance consécutive de baisse et a perdu 2,4% depuis le début de la semaine.
Rappelons que l'indice vedette a enfoncé hier le seuil des 5.470 points hier pour clôturer autour de 5.408 points, soit un repli de près de 1,2%. Si la tendance haussière à moyen terme ne semble pas remise en cause, le contre-pied est significatif et la situation pourrait sérieusement se dégrader en cas d'enfoncement des 5.380 points, avertissent les spécialistes.
'Depuis la décision de la BCE, le mois dernier, de prolonger de neuf mois ses rachats d'actifs, les marchés financiers s'étaient montrés particulièrement calmes', rembobinent les équipes de Danske Bank. Le net repli d'hier pourrait présager d'un début - certes fort tardif - de correction.
Sur le front des indicateurs, le marché prendra connaissance cet après-midi de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan au titre du mois en cours.
Pour l'heure, sur le marché des changes, l'euro avance de près de 0,2% à 1,1661, alors que le baril de Brent, qui progresse dans des proportions comparables, repasse les 64 dollars.
Concernant les valeurs, Spie (PA:SPIE) (+5,1%) domine le SBF 120 dans le sillage de l'annonce d'une augmentation de près de 8% de l'Ebita en rythme annuel à 247,6 millions d'euros. Le groupe a de surcroît confirmé ses objectifs annuels, notamment une production en hausse de 23 à 25% à taux de change constants (et d'environ 6% hors SAG), une marge d'Ebita entre 6,3 et 6,5% et un résultat net par action ajusté en forte croissance.
Son premier poursuivant Rubis s'adjuge quant à lui 2,3% au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires de 2,82 milliards d'euros au 30 septembre, soit une croissance de 29% comparativement aux 3 premiers trimestres de l'année écoulée. Les revenus ont augmenté de 36% sur le seul troisième trimestre.
Du côté des baisses, l'action Vallourec (PA:VLLP) lâche 2,9% en dépit d'une réduction de la perte nette part du groupe à 119 millions d'euros au troisième trimestre, contre 160 millions un an auparavant, et d'une nouvelle révision à la hausse des objectifs annuels. L'Ebitda devrait en effet être compris entre -10 et -30 millions d'euros, contre de -44 à -94 millions annoncés en juillet dernier.
Enfin, Altice (AS:ATCA) abandonne 3%, soit un recul de 36% depuis le début du mois, après l'éviction du directeur général, Michel Combes, qui était également le PDG de la filiale française SFR (PA:SFRGR). Patrick Drahi devient président du conseil d'administration d'Altice et reprend en main les aspects 'stratégiques, opérationnels, commerciaux et technologiques', 'ce qui comprend en particulier SFR Group'.
'Les investisseurs n'ont plus foi dans le business model de SFR. Or, la dette très élevée du groupe et les lourds investissements à consentir créent un cocktail détonnant dans ce contexte', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC. Pour rappel, la dette nette atteignait au dernier pointage 49,6 milliards d'euros et Altice a lancé le 2 novembre dernier un avertissement sur son Ebitda annuel.
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