La morosité règne toujours au sein des Bourses européennes, au lendemain des annonces de la BCE généralement jugées décevantes par les observateurs, et alors que les regards vont se braquer vers l'emploi américain.
'Si les banques centrales ont été notre moteur au cours des six dernières années, nous avons aujourd'hui atteint un stade où ce soutien ne joue plus et a été totalement intégré', analyse Chris Weston, chez IG.
'C'est désormais le cas pour la BCE, qui a sans conteste perdu de sa crédibilité', poursuit le stratège, qui se demande 'pourquoi Mario Draghi n'a pas cherché à tempérer les attentes du marché dans ses derniers discours du mois de novembre'.
Après la BCE, les regards vont se tourner cet après-midi vers la publication du rapport sur l'emploi américain (pour lequel le consensus vise environ 200.000 créations d'emplois non agricoles) dans la perspective de la réunion de la Fed à la mi-décembre.
Le DAX cède encore 0,5% à Francfort, sur fond de rebond de 1,8% des commandes industrielles allemandes au mois d'octobre (après une baisse de 0,7% en septembre), à la faveur d'une hausse des commandes des pays de la zone euro.
Le FTSE londonien ne perd que 0,4%, aidé par une progression des valeurs minières comme Glencore (+1%) qui semblent profiter de 'quelques surprises positives sur les dernières données PMI chinoises', selon Trustnet Direct.
A Paris, le CAC40 recule de 0,5% bien qu'AXA (PA:AXAF) se distingue en s'adjugeant 3,6%. Les investisseurs saluent le relèvement par la compagnie d'assurance de son objectif de ratio de distribution de dividendes, entre 45% et 55% du résultat courant.
Le Bel20 de Bruxelles cède 0,7%, alourdi par une chute de 7,6% de l'action Solvay (BR:SOLB) : les opérateurs s'inquiètent à propos du dossier alors que le chimiste belge a multiplié les emprunts obligataires ces derniers jours.
A Amsterdam, où l'indice AEX recule de 0,9%, ArcelorMittal (+1,4%) figure parmi les rares valeurs à tirer son épingle du jeu, le titre du sidérurgiste profitant de ramassages à bon compte après avoir perdu presque 60% de sa valeur depuis début juin.
L'indice PSI de Lisbonne (-0,8%) suit la tendance européenne, la progression de BPI (+1%) ne suffisant pas à compenser les replis marqués des poids lourds Galp (-0,5%), Jeronimo Martins (-2,2%) et BCP (-1%).
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Si les banques centrales ont été notre moteur au cours des six dernières années, nous avons aujourd'hui atteint un stade où ce soutien ne joue plus et a été totalement intégré', analyse Chris Weston, chez IG.
'C'est désormais le cas pour la BCE, qui a sans conteste perdu de sa crédibilité', poursuit le stratège, qui se demande 'pourquoi Mario Draghi n'a pas cherché à tempérer les attentes du marché dans ses derniers discours du mois de novembre'.
Après la BCE, les regards vont se tourner cet après-midi vers la publication du rapport sur l'emploi américain (pour lequel le consensus vise environ 200.000 créations d'emplois non agricoles) dans la perspective de la réunion de la Fed à la mi-décembre.
Le DAX cède encore 0,5% à Francfort, sur fond de rebond de 1,8% des commandes industrielles allemandes au mois d'octobre (après une baisse de 0,7% en septembre), à la faveur d'une hausse des commandes des pays de la zone euro.
Le FTSE londonien ne perd que 0,4%, aidé par une progression des valeurs minières comme Glencore (+1%) qui semblent profiter de 'quelques surprises positives sur les dernières données PMI chinoises', selon Trustnet Direct.
A Paris, le CAC40 recule de 0,5% bien qu'AXA (PA:AXAF) se distingue en s'adjugeant 3,6%. Les investisseurs saluent le relèvement par la compagnie d'assurance de son objectif de ratio de distribution de dividendes, entre 45% et 55% du résultat courant.
Le Bel20 de Bruxelles cède 0,7%, alourdi par une chute de 7,6% de l'action Solvay (BR:SOLB) : les opérateurs s'inquiètent à propos du dossier alors que le chimiste belge a multiplié les emprunts obligataires ces derniers jours.
A Amsterdam, où l'indice AEX recule de 0,9%, ArcelorMittal (+1,4%) figure parmi les rares valeurs à tirer son épingle du jeu, le titre du sidérurgiste profitant de ramassages à bon compte après avoir perdu presque 60% de sa valeur depuis début juin.
L'indice PSI de Lisbonne (-0,8%) suit la tendance européenne, la progression de BPI (+1%) ne suffisant pas à compenser les replis marqués des poids lourds Galp (-0,5%), Jeronimo Martins (-2,2%) et BCP (-1%).
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