Les Bourses européennes commencent le mois de mars du bon pied (+0,6% à Londres, +1,2% à Francfort, +0,7% à Paris) malgré une conjoncture détériorée dans le secteur manufacturier de la zone euro en février.
Son indice PMI final IHS Markit passe en effet de 50,5 en janvier à 49,3 et signale ainsi une première contraction du secteur depuis plus de cinq ans et demie, l'Allemagne et l'Italie affichant les plus faibles performances.
'Le climat politique de plus en plus incertain, en raison notamment du Brexit, se répercute de manière négative sur la demande et accentue l'aversion générale au risque', explique Chris Williamson, économiste à IHS Markit.
'Ce matin, les indicateurs manufacturiers ne devraient pas être de très bonne facture et devraient confirmer ce qui est déjà intégré dans les prix du marché, à savoir que l'économie est en ralentissement au niveau mondial', prévenait toutefois Saxo Banque.
Les opérateurs doivent encore prendre connaissance d'une estimation de l'inflation et du taux de chômage dans la zone euro, puis des revenus et dépenses des ménages ainsi que de l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis.
Du côté des valeurs, WPP (LON:WPP) s'envole de 7,4% à Londres, après l'annonce par le géant de la communication d'un dividende stable à 60 pence par action, malgré une baisse de 41% de son BPA à 84,3 pence enregistré sur 2018.
Bekaert dévisse par contre de 4,3% à Bruxelles, le groupe industriel ayant publié au titre de 2018 une marge d'EBIT sous-jacent de 4,9% contre 7,3% en 2017, et fait part en conséquence d'une baisse de son dividende.
A Paris, Teleperformance figure dans le haut du SBF120 avec un gain de 4,5%, au lendemain des résultats annuels du groupe de centres de contact, accompagnés de perspectives confiantes pour 2019 et à long terme.
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