Les indices actions européens se maintiennent dans le rouge cet après-midi, les attentats qui ont endeuillé la capitale belge ce matin faisant toujours sentir leurs effets sur le moral des investisseurs.
'Les explosions de Bruxelles ont également contribué à la baisse de l'euro face au dollar américain', souligne Sylvain Loganadin, analyste DailyFX pour FXCM qui note également que l'or progresse grâce à son statut de valeur refuge.
En dehors de ces évènements, 'un certain nombre de drapeaux rouges ne peuvent être ignorés par les investisseurs', estimait ce matin Chris Weston, le stratège de marché d'IG. 'Quand on regarde le sentiment de marché (...), on voit que le pessimisme s'accentue'.
Les évènements de Bruxelles font passer au second plan les données du jour, notamment l'indice PMI flash Markit pour la zone euro qui se redresse de 53,0 en février à 53,7 en mars.
'S'il semble que la croissance atteindra 0,4% au premier trimestre en Allemagne, le retour à la croissance observé en France en mars ne parvient en revanche pas à faire décoller l'économie', souligne Chris Williamson, chief economist à Markit.
De même, l'indice PMI de Markit pour le secteur manufacturier américain ne progresse que marginalement à 51,4 en estimation 'flash' pour le mois de mars, contre 51,3 en février, marquant donc une croissance toujours limitée du secteur.
Pour expliquer la faiblesse du secteur manufacturier, Chris Williamson met en avant les difficultés du secteur énergétique, la force du dollar, la faiblesse persistante de la demande mondiale et l'incertitude grandissante au sujet de l'élection présidentielle.
Le DAX de Francfort recule de 0,3%, sur fond d'indices IfO du climat des affaires et ZEW du sentiment économique qui se sont révélés mitigés : le premier a augmenté plus que prévu, à 106,7, mais le second n'a progressé qu'à +4,3 contre +6 attendu.
'Apparemment, le nouveau geste de la BCE pour assouplir considérablement sa politique monétaire n'a pas eu d'effet substantiel sur le sentiment économique', constate Sascha Steffen, un responsable du département recherche du ZEW.
Le FTSE cède 0,1% à Londres, alors que les prix à la consommation du Royaume Uni ont augmenté de 0,3% en février par rapport au même mois un an auparavant, soit une hausse au même rythme qu'en janvier en comparaison annuelle.
Les évènements dramatiques de Belgique, faisant craindre des conséquences négatives sur le tourisme, pénalisent notamment le géant hôtelier Accor (PA:ACCP) (-4,7%) qui fait ainsi figure de lanterne rouge du CAC40 parisien (-0,3%).
Le Bel20 de Bruxelles parvient à ne céder que 0,3%, soutenu par certaines valeurs comme le groupe pharmaceutique Galapagos (+2%) ou le géant de la bière AB InBev (+0,7%).
L'AEX d'Amsterdam recule de 0,5%, entrainé en particulier par le sidérurgiste ArcelorMittal (AS:ISPA) (-2,3%), et secondairement par le groupe foncier Unibail-Rodamco (AS:UNBP) (-1,4%).
Enfin, le PSI recule de 0,3% à Lisbonne sous le poids notamment du groupe de construction Mota Engil (LS:MOTA) (-3,7%) à l'inverse de la banque BCP (+2,7%) et de l'opérateur Pharol (+2,9%).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Les explosions de Bruxelles ont également contribué à la baisse de l'euro face au dollar américain', souligne Sylvain Loganadin, analyste DailyFX pour FXCM qui note également que l'or progresse grâce à son statut de valeur refuge.
En dehors de ces évènements, 'un certain nombre de drapeaux rouges ne peuvent être ignorés par les investisseurs', estimait ce matin Chris Weston, le stratège de marché d'IG. 'Quand on regarde le sentiment de marché (...), on voit que le pessimisme s'accentue'.
Les évènements de Bruxelles font passer au second plan les données du jour, notamment l'indice PMI flash Markit pour la zone euro qui se redresse de 53,0 en février à 53,7 en mars.
'S'il semble que la croissance atteindra 0,4% au premier trimestre en Allemagne, le retour à la croissance observé en France en mars ne parvient en revanche pas à faire décoller l'économie', souligne Chris Williamson, chief economist à Markit.
De même, l'indice PMI de Markit pour le secteur manufacturier américain ne progresse que marginalement à 51,4 en estimation 'flash' pour le mois de mars, contre 51,3 en février, marquant donc une croissance toujours limitée du secteur.
Pour expliquer la faiblesse du secteur manufacturier, Chris Williamson met en avant les difficultés du secteur énergétique, la force du dollar, la faiblesse persistante de la demande mondiale et l'incertitude grandissante au sujet de l'élection présidentielle.
Le DAX de Francfort recule de 0,3%, sur fond d'indices IfO du climat des affaires et ZEW du sentiment économique qui se sont révélés mitigés : le premier a augmenté plus que prévu, à 106,7, mais le second n'a progressé qu'à +4,3 contre +6 attendu.
'Apparemment, le nouveau geste de la BCE pour assouplir considérablement sa politique monétaire n'a pas eu d'effet substantiel sur le sentiment économique', constate Sascha Steffen, un responsable du département recherche du ZEW.
Le FTSE cède 0,1% à Londres, alors que les prix à la consommation du Royaume Uni ont augmenté de 0,3% en février par rapport au même mois un an auparavant, soit une hausse au même rythme qu'en janvier en comparaison annuelle.
Les évènements dramatiques de Belgique, faisant craindre des conséquences négatives sur le tourisme, pénalisent notamment le géant hôtelier Accor (PA:ACCP) (-4,7%) qui fait ainsi figure de lanterne rouge du CAC40 parisien (-0,3%).
Le Bel20 de Bruxelles parvient à ne céder que 0,3%, soutenu par certaines valeurs comme le groupe pharmaceutique Galapagos (+2%) ou le géant de la bière AB InBev (+0,7%).
L'AEX d'Amsterdam recule de 0,5%, entrainé en particulier par le sidérurgiste ArcelorMittal (AS:ISPA) (-2,3%), et secondairement par le groupe foncier Unibail-Rodamco (AS:UNBP) (-1,4%).
Enfin, le PSI recule de 0,3% à Lisbonne sous le poids notamment du groupe de construction Mota Engil (LS:MOTA) (-3,7%) à l'inverse de la banque BCP (+2,7%) et de l'opérateur Pharol (+2,9%).
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