Pas de tendance pour la monnaie unique européenne ce midi sur le marché des changes. Pour l'heure, l'euro se tasse très modérément de 0,12% à 1,1631 dollar, après sa hausse de la veille (+ 0,32%). Les tendances sont à peine plus significatives contre le sterling et le yen, même si l'euro gagne 0,22% contre le franc suisse, à 1,1617 franc l'euro.
L'impact négatif des décisions moins 'faucon' que prévu annoncées la semaine dernière par la BCE laisse des traces : les baisses marquées de l'euro/dollar, jeudi (- 1,36%) et vendredi (- 0,39%), n'ont toujours pas été compensées.
De plus, en Allemagne, la formation d'une coalition gouvernementale risque d'être plus difficile que prévu, et donc de prendre du temps. 'Angela Merkel va devoir faire des concessions importantes et notamment sur le plan européen, ce qui a toutes les chances de contrecarrer les plans en la matière de la présidence française', commente un spécialiste.
En revanche, le 'risque catalan' suscite moins d'inquiétude : d'ailleurs, l'indice d'actions madrilène IBEX 35 s'est repris de plus de 3% ces cinq dernières séances. Selon les analystes de Saxo Banque, il s'agit de 'la preuve sans conteste que les remous politiques en Catalogne ne sont pas en mesure de créer une crise ou une contagion. Néanmoins, l'échéance électorale du 21 décembre, dans un marché traditionnellement marqué par une faiblesse des volumes importante à cette époque de l'année, pourrait provoquer un fort décrochage si le résultat aboutissait à une victoire des indépendantistes. '
De plus, a-t-on appris ce matin, le PIB de la zone euro a crû de 0,6% au troisième trimestre, selon la première estimation d'Eurostat, comme lors du deuxième quart de l'année. 'Il y a de bonnes raisons de s'attendre à ce que le redressement de la zone euro se poursuive et peut-être s'accélère', réagit Capital Economics, qui relève un tableau très positif dépeint par les dernières enquêtes PMI, et surtout de la Commission européenne.
Notons enfin qu'en dépit du 'tapering' de la Fed, le dollar manque aussi un peu de soutien : la probabilité de voir le 'faucon' John Taylor accéder à la présidence de la banque centrale américaine recule aux yeux des analystes. Ces derniers désormais majoritairement la nomination de Jerome Powell, actuel membre du FOMC plus 'centriste', en remplacement de Janet Yellen.
Sans oublier que l'administration Trump inquiète : l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les liens candidat Trump avec la Russie se rapproche de la Maison blanche. En outre, selon l'agence de presse Bloomberg, la mise en place de la baisse du taux d'imposition sur les sociétés de 35% à 20% se ferait attendre jusqu'en... 2022, et ne serait donc pas immédiate du tout.
Cet après-midi aux Etats-Unis, on guettera notamment l'indice de confiance du consommateur mesuré par le Conference Board pour octobre, que le consensus attend à 121 points, après 119,8.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
L'impact négatif des décisions moins 'faucon' que prévu annoncées la semaine dernière par la BCE laisse des traces : les baisses marquées de l'euro/dollar, jeudi (- 1,36%) et vendredi (- 0,39%), n'ont toujours pas été compensées.
De plus, en Allemagne, la formation d'une coalition gouvernementale risque d'être plus difficile que prévu, et donc de prendre du temps. 'Angela Merkel va devoir faire des concessions importantes et notamment sur le plan européen, ce qui a toutes les chances de contrecarrer les plans en la matière de la présidence française', commente un spécialiste.
En revanche, le 'risque catalan' suscite moins d'inquiétude : d'ailleurs, l'indice d'actions madrilène IBEX 35 s'est repris de plus de 3% ces cinq dernières séances. Selon les analystes de Saxo Banque, il s'agit de 'la preuve sans conteste que les remous politiques en Catalogne ne sont pas en mesure de créer une crise ou une contagion. Néanmoins, l'échéance électorale du 21 décembre, dans un marché traditionnellement marqué par une faiblesse des volumes importante à cette époque de l'année, pourrait provoquer un fort décrochage si le résultat aboutissait à une victoire des indépendantistes. '
De plus, a-t-on appris ce matin, le PIB de la zone euro a crû de 0,6% au troisième trimestre, selon la première estimation d'Eurostat, comme lors du deuxième quart de l'année. 'Il y a de bonnes raisons de s'attendre à ce que le redressement de la zone euro se poursuive et peut-être s'accélère', réagit Capital Economics, qui relève un tableau très positif dépeint par les dernières enquêtes PMI, et surtout de la Commission européenne.
Notons enfin qu'en dépit du 'tapering' de la Fed, le dollar manque aussi un peu de soutien : la probabilité de voir le 'faucon' John Taylor accéder à la présidence de la banque centrale américaine recule aux yeux des analystes. Ces derniers désormais majoritairement la nomination de Jerome Powell, actuel membre du FOMC plus 'centriste', en remplacement de Janet Yellen.
Sans oublier que l'administration Trump inquiète : l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les liens candidat Trump avec la Russie se rapproche de la Maison blanche. En outre, selon l'agence de presse Bloomberg, la mise en place de la baisse du taux d'imposition sur les sociétés de 35% à 20% se ferait attendre jusqu'en... 2022, et ne serait donc pas immédiate du tout.
Cet après-midi aux Etats-Unis, on guettera notamment l'indice de confiance du consommateur mesuré par le Conference Board pour octobre, que le consensus attend à 121 points, après 119,8.
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