Si les Bourses d'Europe continentale restent proches de leurs équilibres (-0,1% à Francfort, +0,1% à Paris), Londres recule de 0,6% au lendemain du vote négatif de Westminster sur l'accord du Brexit, certes attendu, mais avec une marge bien supérieure aux prévisions.
'Il s'agit d'une défaite magistrale et éclatante pour le gouvernement qui va accentuer le risque politique', réagit Saxo Banque, pour qui 'nous sommes face à un sabordage sans précédent de l'économie britannique par des parlementaires'.
'La bonne nouvelle, c'est que l'Europe continentale et ses marchés boursiers semblent immunisés sur le moyen terme par les aléas de la vie politique britannique', tempère la société de gestion dans son point matinal.
Sur le front des statistiques, les prix à la consommation au Royaume Uni ont augmenté à un rythme annuel de 2,1% en décembre 2018, un taux en baisse de 0,2 point par rapport à celui affiché le mois précédent.
Les opérateurs ont aussi pris connaissance de la confirmation d'une inflation allemande à 1,7% en rythme annuel pour le mois dernier, et les prix à l'importation aux Etats-Unis doivent paraitre en début d'après-midi.
Côté valeurs, Deutsche Bank (DE:DBKGn) grimpe de 2% et Commerzbank (DE:CBKG) de 1,8% à Francfort, alors que le gouvernement fédéral aurait approché le régulateur financier national, la BaFin, en vue d'une éventuelle consolidation bancaire en Allemagne, d'après le Handelsblatt.
A Londres, Reckitt Benckiser (LON:RB) lâche 3,1% à la suite de l'annonce du départ 'd'ici la fin de 2019' de Rakesh Kapoor, le directeur général du géant des produits de grande consommation (Harpic, Scholl, Air Wick...).
Sur l'OMX, l'aciériste finlandais Outokumpu s'adjuge 3% avec un relèvement à 'achat' chez UBS, tandis que le groupe d'ingénierie suédois Alfa Laval perd 1,3% avec une dégradation chez le même broker à 'neutre'.
Copyright (c) 2019 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Il s'agit d'une défaite magistrale et éclatante pour le gouvernement qui va accentuer le risque politique', réagit Saxo Banque, pour qui 'nous sommes face à un sabordage sans précédent de l'économie britannique par des parlementaires'.
'La bonne nouvelle, c'est que l'Europe continentale et ses marchés boursiers semblent immunisés sur le moyen terme par les aléas de la vie politique britannique', tempère la société de gestion dans son point matinal.
Sur le front des statistiques, les prix à la consommation au Royaume Uni ont augmenté à un rythme annuel de 2,1% en décembre 2018, un taux en baisse de 0,2 point par rapport à celui affiché le mois précédent.
Les opérateurs ont aussi pris connaissance de la confirmation d'une inflation allemande à 1,7% en rythme annuel pour le mois dernier, et les prix à l'importation aux Etats-Unis doivent paraitre en début d'après-midi.
Côté valeurs, Deutsche Bank (DE:DBKGn) grimpe de 2% et Commerzbank (DE:CBKG) de 1,8% à Francfort, alors que le gouvernement fédéral aurait approché le régulateur financier national, la BaFin, en vue d'une éventuelle consolidation bancaire en Allemagne, d'après le Handelsblatt.
A Londres, Reckitt Benckiser (LON:RB) lâche 3,1% à la suite de l'annonce du départ 'd'ici la fin de 2019' de Rakesh Kapoor, le directeur général du géant des produits de grande consommation (Harpic, Scholl, Air Wick...).
Sur l'OMX, l'aciériste finlandais Outokumpu s'adjuge 3% avec un relèvement à 'achat' chez UBS, tandis que le groupe d'ingénierie suédois Alfa Laval perd 1,3% avec une dégradation chez le même broker à 'neutre'.
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