L'onde de choc de la décision de la BNS jeudi puis les dernières déclarations de Benoit Coeuré sur l'imminence d'un 'vaste' programme de rachats d'actifs par la BCE poussent les rendements vers de nouveaux planchers en Europe.
Les Bunds affichent désormais 0,3840% et les OAT se détendent à 0,65% et les dettes périphériques fusent encore plus vigoureusement vers de nouveaux records avec des 'bonos' à 1,5050% (contre 1,58%) et des BTP à 1,66% (contre 1,72%).
Seul le '10 ans' grec continue de se tendre vers 9,25% alors que 2 banques grecques font appel au fonds de soutien bancaire face au risque d'évaporation de son capital.
Enfin, toujours en Europe, le '10 ans' helvétique affiche désormais un rendement négatif de -0,07% pour la 1ère fois de l'histoire (une grande première sur le continent européen... un véritable appel d'air vers la déflation en Suisse se met en place).
Outre Atlantique, de façon assez paradoxale, les taux longs se tendent de +3Pts de base à 1,755% malgré des prix à la consommation aux Etats-Unis qui ont reculé de 0,4% en décembre (conformément aux prévisions des économistes, selon les chiffres du Département du Travail) et malgré une baisse de -0,1% de la production industrielle (l'industrie du gaz de schistes et durement touchée par l'effondrement de 60% du prix du baril.
L'indice du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan grimpe à 98,2 en estimation préliminaire au titre du mois en cours, contre 93,6 en décembre 2014 et 94 attendu pour ce mois de janvier.
Au Japon, les taux longs continuent de se rapprocher de zéro (à 0,2330%) alors que la BoJ monétise 100% des émission obligataires gouvernementales... et que certains membres de la Bank of Japan commencent à se poser des questions devant les résultats inverses à ceux espérés (croissance négative, déflation) lors de la mise en oeuvre des 'Abenomics'.
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Les Bunds affichent désormais 0,3840% et les OAT se détendent à 0,65% et les dettes périphériques fusent encore plus vigoureusement vers de nouveaux records avec des 'bonos' à 1,5050% (contre 1,58%) et des BTP à 1,66% (contre 1,72%).
Seul le '10 ans' grec continue de se tendre vers 9,25% alors que 2 banques grecques font appel au fonds de soutien bancaire face au risque d'évaporation de son capital.
Enfin, toujours en Europe, le '10 ans' helvétique affiche désormais un rendement négatif de -0,07% pour la 1ère fois de l'histoire (une grande première sur le continent européen... un véritable appel d'air vers la déflation en Suisse se met en place).
Outre Atlantique, de façon assez paradoxale, les taux longs se tendent de +3Pts de base à 1,755% malgré des prix à la consommation aux Etats-Unis qui ont reculé de 0,4% en décembre (conformément aux prévisions des économistes, selon les chiffres du Département du Travail) et malgré une baisse de -0,1% de la production industrielle (l'industrie du gaz de schistes et durement touchée par l'effondrement de 60% du prix du baril.
L'indice du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan grimpe à 98,2 en estimation préliminaire au titre du mois en cours, contre 93,6 en décembre 2014 et 94 attendu pour ce mois de janvier.
Au Japon, les taux longs continuent de se rapprocher de zéro (à 0,2330%) alors que la BoJ monétise 100% des émission obligataires gouvernementales... et que certains membres de la Bank of Japan commencent à se poser des questions devant les résultats inverses à ceux espérés (croissance négative, déflation) lors de la mise en oeuvre des 'Abenomics'.
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