A l'instar du FTSE de Londres (+2,9%), les indices actions européens récupèrent l'essentiel du terrain perdu lundi grâce à des ramassages à bon compte, notamment sur des financières.
Standard & Poor's a pourtant dégradé lundi soir sa note de crédit sur le Royaume Uni de 'AAA' à 'AA', estimant que le vote du Brexit 'constitue un évènement fondateur qui conduira à un cadre politique moins prédictible, stable et efficace' pour le pays.
'Nous avons certes vu trois dégradations de note sur le Royaume Uni dernièrement, mais si l'on prend le verre à moitié plein, cela signifie qu'un peu d'incertitude commence à refluer', tempère Tony Cross, analyste de marché de Trustnet Direct.
'Toute valeur dont l'exposition au Royaume-Uni est quantifiable a été vendue avant même que des éléments sur les futures négociations n'aient été réfléchis et donc que l'impact réel puisse être quantifié', souligne d'ailleurs un gérant de Barclays (LON:BARC) Bourse.
'Les investisseurs vont devoir surveiller les discours des banques centrales, en particulier la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre', estime Chris Weston, chez IG.
L'orientation favorable des places européennes est confortée par l'ouverture dans le vert à Wall Street, sur fond d'une révision en hausse de la croissance américaine au premier trimestre à +1,1% en rythme annualisé, contre +0,8% en estimation précédente.
De plus, l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board est passé de 92,4 à 98 points, là où les économistes n'anticipaient qu'une progression vers 93,1 points.
Le marché londonien reprend donc le chemin de la hausse, emmené entre autres par le distributeur en ligne Ocado (+9,3%) qui profite de la présentation de résultats semestriels accompagnée d'un discours optimiste.
Le DAX de Francfort progresse de 2,5%, RWE (DE:RWEG) grimpant même de 6% avec le soutien de Société Générale (PA:SOGN) qui relève son conseil sur l'énergéticien de 'conserver' à 'achat'.
A Paris, où le CAC40 prend 3%, les valeurs financières rebondissent nettement après avoir été massacrées ces derniers jours, à l'image de Crédit Agricole (PA:CAGR) qui s'adjuge 5,8%.
Le ramassage des financières s'observe aussi à Amsterdam : la banque ING (AS:ING) (+3,4%) figure dans le peloton de tête de l'AEX (+2,3%) derrière le chimiste AkzoNobel (AS:AKZO) et l'opérateur télécoms KPN (+3,6%).
Coté également à Bruxelles, ING contribue aussi à la progression de l'indice Bel20 (+2,6%), non loin derrière la banque KBC (+6,9%) et le groupe pharmaceutique UCB (+3,6%).
Enfin, l'indice PSI de Lisbonne s'adjuge 2,5%, tiré en particulier par le groupe de télécommunications PHarol (+9,8%) et par l'établissement financier BCP (LS:BCP) (+5,7%).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Standard & Poor's a pourtant dégradé lundi soir sa note de crédit sur le Royaume Uni de 'AAA' à 'AA', estimant que le vote du Brexit 'constitue un évènement fondateur qui conduira à un cadre politique moins prédictible, stable et efficace' pour le pays.
'Nous avons certes vu trois dégradations de note sur le Royaume Uni dernièrement, mais si l'on prend le verre à moitié plein, cela signifie qu'un peu d'incertitude commence à refluer', tempère Tony Cross, analyste de marché de Trustnet Direct.
'Toute valeur dont l'exposition au Royaume-Uni est quantifiable a été vendue avant même que des éléments sur les futures négociations n'aient été réfléchis et donc que l'impact réel puisse être quantifié', souligne d'ailleurs un gérant de Barclays (LON:BARC) Bourse.
'Les investisseurs vont devoir surveiller les discours des banques centrales, en particulier la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre', estime Chris Weston, chez IG.
L'orientation favorable des places européennes est confortée par l'ouverture dans le vert à Wall Street, sur fond d'une révision en hausse de la croissance américaine au premier trimestre à +1,1% en rythme annualisé, contre +0,8% en estimation précédente.
De plus, l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board est passé de 92,4 à 98 points, là où les économistes n'anticipaient qu'une progression vers 93,1 points.
Le marché londonien reprend donc le chemin de la hausse, emmené entre autres par le distributeur en ligne Ocado (+9,3%) qui profite de la présentation de résultats semestriels accompagnée d'un discours optimiste.
Le DAX de Francfort progresse de 2,5%, RWE (DE:RWEG) grimpant même de 6% avec le soutien de Société Générale (PA:SOGN) qui relève son conseil sur l'énergéticien de 'conserver' à 'achat'.
A Paris, où le CAC40 prend 3%, les valeurs financières rebondissent nettement après avoir été massacrées ces derniers jours, à l'image de Crédit Agricole (PA:CAGR) qui s'adjuge 5,8%.
Le ramassage des financières s'observe aussi à Amsterdam : la banque ING (AS:ING) (+3,4%) figure dans le peloton de tête de l'AEX (+2,3%) derrière le chimiste AkzoNobel (AS:AKZO) et l'opérateur télécoms KPN (+3,6%).
Coté également à Bruxelles, ING contribue aussi à la progression de l'indice Bel20 (+2,6%), non loin derrière la banque KBC (+6,9%) et le groupe pharmaceutique UCB (+3,6%).
Enfin, l'indice PSI de Lisbonne s'adjuge 2,5%, tiré en particulier par le groupe de télécommunications PHarol (+9,8%) et par l'établissement financier BCP (LS:BCP) (+5,7%).
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