L'optimisme domine sur les places européennes (+1,5% à Francfort, +1,1% à Paris et +0,8% à Londres), malgré la parution ce matin d'un indice reflétant un léger essoufflement de la croissance du secteur privé sur le vieux continent.
D'après une estimation flash, l'indice PMI IHS Markit sur l'Eurozone se replie de 54,9 en juin à 54,3 en juillet, affichant ainsi son deuxième plus faible niveau depuis novembre 2016, à peine supérieur au creux de 18 mois enregistré en mai.
'Ces résultats décevants viennent confirmer l'analyse faite le mois dernier du rebond de la croissance enregistré en juin, c'est-à-dire celle d'un effet de rattrapage temporaire', réagit Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.
'Dans l'ensemble, ces données ne sont guère susceptibles de dissuader la BCE de normaliser sa politique monétaire, mais le processus devrait en être extrêmement graduel', estime-t-on toutefois chez Capital Economics.
Du côté des valeurs, UBS grimpe de 3,4% à Zurich, suite à la publication par la banque helvétique d'un bénéfice net attribuable aux actionnaires en hausse de 9% à 1.284 millions de francs suisses au deuxième trimestre 2018.
A la Bourse de Paris, si les résultats semestriels de Michelin (PA:MICP) (+2%) de la veille sont accueillis plutôt avec enthousiasme, ceux de Peugeot (PA:PEUP) et d' Edenred (PA:EDEN) (+11,8%) se trouvent véritablement acclamés par les investisseurs.
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D'après une estimation flash, l'indice PMI IHS Markit sur l'Eurozone se replie de 54,9 en juin à 54,3 en juillet, affichant ainsi son deuxième plus faible niveau depuis novembre 2016, à peine supérieur au creux de 18 mois enregistré en mai.
'Ces résultats décevants viennent confirmer l'analyse faite le mois dernier du rebond de la croissance enregistré en juin, c'est-à-dire celle d'un effet de rattrapage temporaire', réagit Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.
'Dans l'ensemble, ces données ne sont guère susceptibles de dissuader la BCE de normaliser sa politique monétaire, mais le processus devrait en être extrêmement graduel', estime-t-on toutefois chez Capital Economics.
Du côté des valeurs, UBS grimpe de 3,4% à Zurich, suite à la publication par la banque helvétique d'un bénéfice net attribuable aux actionnaires en hausse de 9% à 1.284 millions de francs suisses au deuxième trimestre 2018.
A la Bourse de Paris, si les résultats semestriels de Michelin (PA:MICP) (+2%) de la veille sont accueillis plutôt avec enthousiasme, ceux de Peugeot (PA:PEUP) et d' Edenred (PA:EDEN) (+11,8%) se trouvent véritablement acclamés par les investisseurs.
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