A l'image du FTSE de Londres (-0,2%), les indices actions européens évoluent toujours dans le rouge, les opérateurs manifestant leur déception au vu des conclusions des réunions de politique monétaire de la Fed et de la Banque du Japon.
Les Bourses européennes reculent ainsi dans le sillage de Tokyo (-3,6%), où les investisseurs ont été pris de court par la décision de la Banque du Japon de n'adopter aucune mesure de soutien à l'économie.
'La banque centrale conserve une évaluation relativement optimiste de l'économie et préfère attendre d'analyser les effets des taux d'intérêts négatifs', explique-t-on chez Natixis.
De son côté, la Réserve fédérale américaine a laissé ses taux directeurs inchangés, mais indiqué rester ouverte à un relèvement en juin en cas d'amélioration modérée de l'économie.
'Les membres du FOMC observent que le marché du travail continue à se renforcer et que les revenus réels des ménages croissent sur un rythme solide, des éléments militants pour un ralentissement seulement ponctuel', pointe d'ailleurs Aurel BGC.
Cette perspective n'est pas remise en cause, aux yeux des marchés, par le ralentissement de la croissance du PIB américain à +0,5% en rythme annualisé au premier trimestre, un chiffre légèrement inférieur aux attentes.
Toujours aux Etats-Unis, les inscriptions aux allocations chômage ont augmenté de 9.000 la semaine dernière, pour atteindre 257.000.
De ce côté de l'Atlantique, on notera que le sentiment économique s'est amélioré légèrement en avril, au vu des indices ESI de la Commission européenne, tandis que le nombre de chômeurs a reculé de 16.000 en Allemagne, à un peu plus de 2,7 millions.
Le DAX de Francfort cède 0,3%, malgré une progression de 3,8% de Deutsche Bank (DE:DBKGn) après l'annonce par la banque d'une dégradation moins forte que prévu de ses trimestriels.
Parmi les publications sur le CAC40 parisien (-0,6%), les investisseurs sanctionnent lourdement celle d'Airbus (PA:AIR) (-5,7%) et dans une moindre mesure celles de Saint-Gobain (PA:SGOB) (-1,5%) et de Technip (PA:TECF) (-1,9%).
Le Bel20 de Bruxelles perd 0,5%, avec Telenet (-4,4%) dans le rôle de lanterne rouge après que l'opérateur télécoms ait essuyé une perte nette sur les trois premiers mois de 2016.
L'AEX d'Amsterdam gagne 0,3%, malgré les reculs des groupes télécoms Altice (AS:ATCE) et KPN (-1,1%), ainsi que du géant des biens de consommation courante Unilever (LON:ULVR) (-2,8%).
Enfin, le PSI de Lisbonne progresse de 0,5%, aidé par un gain de 6,4% de la banque BCP alors que le distributeur alimentaire Jeronimo Martins essuie un repli de 2,3%.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les Bourses européennes reculent ainsi dans le sillage de Tokyo (-3,6%), où les investisseurs ont été pris de court par la décision de la Banque du Japon de n'adopter aucune mesure de soutien à l'économie.
'La banque centrale conserve une évaluation relativement optimiste de l'économie et préfère attendre d'analyser les effets des taux d'intérêts négatifs', explique-t-on chez Natixis.
De son côté, la Réserve fédérale américaine a laissé ses taux directeurs inchangés, mais indiqué rester ouverte à un relèvement en juin en cas d'amélioration modérée de l'économie.
'Les membres du FOMC observent que le marché du travail continue à se renforcer et que les revenus réels des ménages croissent sur un rythme solide, des éléments militants pour un ralentissement seulement ponctuel', pointe d'ailleurs Aurel BGC.
Cette perspective n'est pas remise en cause, aux yeux des marchés, par le ralentissement de la croissance du PIB américain à +0,5% en rythme annualisé au premier trimestre, un chiffre légèrement inférieur aux attentes.
Toujours aux Etats-Unis, les inscriptions aux allocations chômage ont augmenté de 9.000 la semaine dernière, pour atteindre 257.000.
De ce côté de l'Atlantique, on notera que le sentiment économique s'est amélioré légèrement en avril, au vu des indices ESI de la Commission européenne, tandis que le nombre de chômeurs a reculé de 16.000 en Allemagne, à un peu plus de 2,7 millions.
Le DAX de Francfort cède 0,3%, malgré une progression de 3,8% de Deutsche Bank (DE:DBKGn) après l'annonce par la banque d'une dégradation moins forte que prévu de ses trimestriels.
Parmi les publications sur le CAC40 parisien (-0,6%), les investisseurs sanctionnent lourdement celle d'Airbus (PA:AIR) (-5,7%) et dans une moindre mesure celles de Saint-Gobain (PA:SGOB) (-1,5%) et de Technip (PA:TECF) (-1,9%).
Le Bel20 de Bruxelles perd 0,5%, avec Telenet (-4,4%) dans le rôle de lanterne rouge après que l'opérateur télécoms ait essuyé une perte nette sur les trois premiers mois de 2016.
L'AEX d'Amsterdam gagne 0,3%, malgré les reculs des groupes télécoms Altice (AS:ATCE) et KPN (-1,1%), ainsi que du géant des biens de consommation courante Unilever (LON:ULVR) (-2,8%).
Enfin, le PSI de Lisbonne progresse de 0,5%, aidé par un gain de 6,4% de la banque BCP alors que le distributeur alimentaire Jeronimo Martins essuie un repli de 2,3%.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.