Par Vlad Schepkov
Justin Post, analyste de BofA Securities, réitère sa note "Buy" sur Meta Platforms (NASDAQ:META) et qualifie la société de "valeur de récession de premier ordre dans le groupe Internet", exprimant ainsi un fort soutien aux actions du géant des médias sociaux en difficulté.
Dans sa note la plus récente sur la société, l'analyste souligne plusieurs facteurs clés qui font que la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp est mieux préparée à la récession économique tant redoutée :
- Des marges saines "qui devraient minimiser les problèmes de trésorerie".
- Des liquidités importantes en main "pour profiter des bouleversements boursiers avec des rachats".
- Une plus grande flexibilité des coûts et des dépenses que ses pairs
Le rapport note également les efforts de la société pour répondre aux principales préoccupations des investisseurs - le ralentissement de la croissance des revenus - en citant le mémo interne de META, dans lequel la direction "a défini six domaines d'investissement prioritaires pour le deuxième semestre, notamment : Metaverse, intelligence artificielle, messagerie, bobines, monétisation et changements en matière de confidentialité." BofA Securities est optimiste quant à ces initiatives et les considère comme des "moteurs de revenus supplémentaires" au second semestre 2022.
Enfin, l'analyste cite la récente sous-performance due à la " baisse des attentes (après les vents contraires de l'IDFA, l'échec de Snap (NYSE:SNAP) et les récents commentaires de la direction) " et la " décote du P/E 2023E par rapport au S&P " qui en résulte comme des éléments positifs qui font pencher le risque/récompense en faveur de META.
BofA Securities réitère la note "Buy" sur le titre et maintient un objectif de cours de 233 $, ce qui implique une hausse de près de 50 % par rapport au cours de clôture de 160,03 $ de vendredi.
Les actions de la plus grande société de médias sociaux au monde ont subi une forte baisse en 2022 - près de 53 % depuis le début de l'année - en raison du ralentissement de la croissance des revenus, de la diminution du nombre d'utilisateurs et de la concurrence croissante.