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Raiffeisen, ING, ABN accusées à leur tour de blanchiment

Publié le 05/03/2019 16:48
Mis à jour le 05/03/2019 16:50
© Reuters. RAIFFEISEN, ING, ABN ACCUSÉES À LEUR TOUR DE BLANCHIMENT
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LONDRES (Reuters) - Les banques néerlandaises ING (AS:INGA) et ABN Amro ainsi que l'autrichienne Raiffeisen Bank International (RBI) sont à leur tour pointées du doigt par des informations de presse disant qu'elles avaient fait partie d'un réseau de blanchiment d'argent lié à la Russie.

Cités dans un rapport de l'Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), entité qui regroupe des journalistes d'enquête du monde entier, des documents ayant fait l'objet d'une fuite rentrent dans le détail de plus de 470 milliards de dollars (415 milliards de dollars) constitués de 1,3 million de transferts en provenance de 233.000 sociétés.

Reuters n'est pas en mesure de confirmer les éléments présentés dans ce rapport.

A la suite de ce dernier, le titre Raiffeisen chutait vers 15h15 GMT de plus de 12%, accusant la plus forte baisse à la fois d'un indice Stoxx stable et d'un indice regroupant les valeurs bancaires européennes en recul de 0,54%.

Les actions ING et ABN cédaient respectivement 3,56% et 1,61% et le titre Deutsche Bank (DE:DBKGn), également cité dans le rapport, 1,7%. A Wall Street, Citigroup (NYSE:C), dont le nom figure aussi dans le rapport, cédait 2,1% en début de séance.

Une porte-parole des autorités anti-corruption autrichiennes a déclaré que ces dernières passaient en revue des accusations de blanchiment d'argent après avoir reçu une plainte contre X, ajoutant qu'il sera ensuite décidé s'il faut ouvrir une enquête ou non.

LE RUSSE TROIKA DIALOG AU CENTRE DU SYSTÈME

Raiffeisen Bank, qui selon l'OCCRP faisait avec Deutsche Bank et Citigroup office de contreparties aux transactions douteuses, a refusé de commenter le rapport, tout comme Citigroup. Deutsche Bank a pour sa part déclaré qu'elle coopérait toujours avec les autorités, sans vouloir faire de commentaires sur des transactions spécifiques avec d'autres banques.

Selon le rapport de l'OCCRP, les transactions douteuses provenaient de Troika Dialog, un temps la plus grande banque d'investissement privée russe rachetée en 2011 par Sberbank, impliquaient des banques lituaniennes, utilisées pour faire transiter les fonds vers des banques, entre autres, aux Pays-Bas, en Autriche et en Allemagne.

Le magazine néerlandais Groene Amsterdammer, qui fait partie du collectif OCCRP, écrit qu'ING, ABN Amro et Rabobank, établissement non coté, ont facilité plusieurs centaines de millions d'euros de paiements douteux.

Fin septembre, la banque centrale des Pays-Bas a estimé que plusieurs banques néerlandaises contrôlaient de façon insuffisante leurs clients et leurs transactions, ce qui laisse la porte ouverte au blanchiment d'argent et à d'autres activités financières illégales.

Au début de ce même mois, ING avait versé une somme de 775 millions d'euros pour régler à l'amiable un dossier de blanchiment d'argent.*

Lundi, la chaîne de télévision finlandaise publique Yle a dit que Nordea, la plus grande banque de Scandinavie, avait traité pour 700 millions d'euros de transactions suspectes en lien avec la Russie entre 2005 et 2017.

Les autorités de supervision financière suédoises et estoniennes ont ainsi ouvert le mois dernier une enquête conjointe après une information de presse associant la banque suédoise Swedbank au scandale de blanchiment d'argent dans la Baltique.

© Reuters. RAIFFEISEN, ING, ABN ACCUSÉES À LEUR TOUR DE BLANCHIMENT

La banque danoise Danske Bank fait elle l'objet d'une enquête dans cinq pays sur plus de 200 milliards d'euros de paiements suspects en provenance de Russie, d'Etats de l'ex-Union soviétique et d'ailleurs qui auraient été transférés par l'intermédiaire de sa branche estonienne.

(Helen Reid et Sinead Cruise à Londres, Bart Meijer à Amsterdam, Micheal Shields et Kirstin Knolle à Zurich, Tom Balmforth et Tatiana Voronova à Moscou, Andreas Framke à Francfort, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)

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