Telefonica (MADRID:TEF) a fait état d'un bénéfice net en baisse en 2014, partiellement en raison d'éléments exceptionnels concentrés sur la fin de l'année. Mais après des restructurations et des changements de périmètre importants (O2 UK, GVT, ...), le directeur général César Alierta estime le groupe à l'aube d'une nouvelle ère. M. Alierta souligne d'ailleurs que la croissance était de retour en 2014 et qu'elle devrait désormais accélérer. Si la marge brute d'exploitation se tassera encore un peu cette année, le dividende de 0,75 euro au titre de 2014 sera maintenu en 2015 comme en 2016.
En hausse de 11% depuis le début de l'année, l'action Telefonica se tasse ce matin de 0,4% à 13,4 euros à la Bourse de Madrid.
Opérateur télécoms historique d'Espagne également présent en Amérique latine, Telefonica a terminé son exercice 2014 sur un résultat net part du groupe en baisse de 34,7%, à trois milliards d'euros. Des charges exceptionnelles de l'ordre de 1,1 milliard d'euros ont grevé les comptes du 4e trimestre, notamment en raisons de l'impact des changes au Venezuela, de provisions pour restructuration et de dévaluations. Hors exceptionnels, le résultat net du groupe aurait atteint 4,5 milliards d'euros (- 18,6%).
Selon le directeur général du groupe, César Alierta, 'les résultats du 4e trimestre représentent l'aboutissement d'une période de transformation intense a renforcé la société'.
En 2014, le chiffre d'affaires du groupe a atteint 50,4 milliards d'euros, soit une croissance 'en termes organisationnels' de 2,6% sur l'année, et de 5% au 4e trimestre.
L'OIBDA, agrégat maison recouvrant grosso modo l'excédent brut d'exploitation, a atteint 15,5 milliards (+ 0,2% en données organiques), d'où une marge de 30,8%.
En hausse organique de près de 17% à 9,5 milliards d'euros afin de moderniser les réseaux, les dépenses d'investissement représentaient l'an dernier près de 19% des ventes.
En fin d'année, la dette totale portée par Telefonica était de 45,1 milliards d'euros.
Le cash-flow libre, qui a atteint 3,8 milliards d'euros l'an dernier, correspond à 0,83 euro par action et permet ainsi de couvrir le paiement du dividende.
Conforté par les premiers effets de sa nouvelle stratégie, Telefonica a à cette occasion fait état de ses ambitions pour 2015 et 2016. Cette année, la direction s'attend à une progression de ses revenus de plus de 7%, sachant que ce taux devrait dépasser 5% en moyenne annuelle de 2014 à 2016.
La marge d'OIBDA devrait cette année 's'éroder de manière limitée' de l'ordre de un point de pourcentage, avant de se stabiliser en 2016.
Enfin, le ratio d'investissement sur CA devrait être d'environ 17% cette année comme en 2016.
Enfin, le dividende global des exercices 2015 et 2016 s'annonce, comme celui de 2014, à 0,75 euro par action.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
En hausse de 11% depuis le début de l'année, l'action Telefonica se tasse ce matin de 0,4% à 13,4 euros à la Bourse de Madrid.
Opérateur télécoms historique d'Espagne également présent en Amérique latine, Telefonica a terminé son exercice 2014 sur un résultat net part du groupe en baisse de 34,7%, à trois milliards d'euros. Des charges exceptionnelles de l'ordre de 1,1 milliard d'euros ont grevé les comptes du 4e trimestre, notamment en raisons de l'impact des changes au Venezuela, de provisions pour restructuration et de dévaluations. Hors exceptionnels, le résultat net du groupe aurait atteint 4,5 milliards d'euros (- 18,6%).
Selon le directeur général du groupe, César Alierta, 'les résultats du 4e trimestre représentent l'aboutissement d'une période de transformation intense a renforcé la société'.
En 2014, le chiffre d'affaires du groupe a atteint 50,4 milliards d'euros, soit une croissance 'en termes organisationnels' de 2,6% sur l'année, et de 5% au 4e trimestre.
L'OIBDA, agrégat maison recouvrant grosso modo l'excédent brut d'exploitation, a atteint 15,5 milliards (+ 0,2% en données organiques), d'où une marge de 30,8%.
En hausse organique de près de 17% à 9,5 milliards d'euros afin de moderniser les réseaux, les dépenses d'investissement représentaient l'an dernier près de 19% des ventes.
En fin d'année, la dette totale portée par Telefonica était de 45,1 milliards d'euros.
Le cash-flow libre, qui a atteint 3,8 milliards d'euros l'an dernier, correspond à 0,83 euro par action et permet ainsi de couvrir le paiement du dividende.
Conforté par les premiers effets de sa nouvelle stratégie, Telefonica a à cette occasion fait état de ses ambitions pour 2015 et 2016. Cette année, la direction s'attend à une progression de ses revenus de plus de 7%, sachant que ce taux devrait dépasser 5% en moyenne annuelle de 2014 à 2016.
La marge d'OIBDA devrait cette année 's'éroder de manière limitée' de l'ordre de un point de pourcentage, avant de se stabiliser en 2016.
Enfin, le ratio d'investissement sur CA devrait être d'environ 17% cette année comme en 2016.
Enfin, le dividende global des exercices 2015 et 2016 s'annonce, comme celui de 2014, à 0,75 euro par action.
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