Le titre Unicredit (MI:CRDI) engrange 1,9% ce mercredi en début de matinée et surperforme la Bourse de Milan, quelques heures après l'annonce - anticipée par les investisseurs - du départ de son administrateur délégué Federico Ghizzoni.
Réuni hier, le conseil d'administration de la banque italienne, l'une des plus importantes du pays, et Federico Ghizzoni 'ont constaté que les conditions étaient mûres pour un changement à la tête du groupe', a sobrement indiqué l'établissement dans un communiqué.
Ce départ intervient après une période de fortes tensions, avec des actionnaires qui étaient passablement courroucés par les mauvaises performances d'Unicredit, largement imputées à Federico Ghizzoni, lequel conservera toutefois son poste dans l'attente de la désignation d'un successeur.
Le conseil d'administration qui se tiendra le 9 juin prochain pourrait faire émerger un nom pour reprendre les rênes d'un établissement dont la capitalisation boursière a fondu de moitié depuis un an. Une révision plus large de la gouvernance et de la stratégie d'Unicredit est également envisageable, relatent les équipes d'Aurel BGC dans leur point quotidien, tout comme une augmentation de capital entre 5 et 7 milliards d'euros que les marchés redoutent depuis de longs mois.
'L'autre possibilité serait que la banque se rapproche d'un autre établissement ou cède des actifs', poursuit le bureau d'études.
Unicredit reste sur des comptes trimestriels préoccupants, avec un ratio de fonds propres durs à 10,85 très - trop - proche du seuil de 10% déterminé par la BCE et un bénéfice net qui, bien que meilleur qu'anticipé par les analystes, a chuté de 20,8%.
Pour en revenir à l'évolution de la gouvernance, 'des dirigeants de premier plan pourraient aussi être remplacés tels que le président Giuseppe Vita, qui céderait sa place selon les rumeurs à Lucrezia Reichlin, économiste qui siège au conseil de la banque, voire à Federico Ghizzoni lui-même', rapporte Les Echos.
Autant dire que l'actualité d'Unicredit sera scrutée de près au cours des semaines à venir.
(G.D.)
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Réuni hier, le conseil d'administration de la banque italienne, l'une des plus importantes du pays, et Federico Ghizzoni 'ont constaté que les conditions étaient mûres pour un changement à la tête du groupe', a sobrement indiqué l'établissement dans un communiqué.
Ce départ intervient après une période de fortes tensions, avec des actionnaires qui étaient passablement courroucés par les mauvaises performances d'Unicredit, largement imputées à Federico Ghizzoni, lequel conservera toutefois son poste dans l'attente de la désignation d'un successeur.
Le conseil d'administration qui se tiendra le 9 juin prochain pourrait faire émerger un nom pour reprendre les rênes d'un établissement dont la capitalisation boursière a fondu de moitié depuis un an. Une révision plus large de la gouvernance et de la stratégie d'Unicredit est également envisageable, relatent les équipes d'Aurel BGC dans leur point quotidien, tout comme une augmentation de capital entre 5 et 7 milliards d'euros que les marchés redoutent depuis de longs mois.
'L'autre possibilité serait que la banque se rapproche d'un autre établissement ou cède des actifs', poursuit le bureau d'études.
Unicredit reste sur des comptes trimestriels préoccupants, avec un ratio de fonds propres durs à 10,85 très - trop - proche du seuil de 10% déterminé par la BCE et un bénéfice net qui, bien que meilleur qu'anticipé par les analystes, a chuté de 20,8%.
Pour en revenir à l'évolution de la gouvernance, 'des dirigeants de premier plan pourraient aussi être remplacés tels que le président Giuseppe Vita, qui céderait sa place selon les rumeurs à Lucrezia Reichlin, économiste qui siège au conseil de la banque, voire à Federico Ghizzoni lui-même', rapporte Les Echos.
Autant dire que l'actualité d'Unicredit sera scrutée de près au cours des semaines à venir.
(G.D.)
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