Rejoignez plus de 750.000 investisseurs qui copient les actions des portefeuilles des milliardairesInscription Gratuite

Vivendi déçoit au troisième trimestre, calme le jeu avec Ubisoft

Publié le 16/11/2017 20:20
© Reuters. VIVENDI DÉÇOIT AU TROISIEME TRIMESTRE, CALME LE JEU AVEC UBISOFT
TLIT
-
VIV
-
UBIP
-
HAVA
-

par Cyril Altmeyer

PARIS (Reuters) - Vivendi (PA:VIV) a annoncé jeudi des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, pénalisés notamment par une baisse du bénéfice opérationnel d'UMG à périmètre constant, et a affirmé qu'il n'avait pas l'intention de prendre le contrôle de l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft (PA:UBIP).

Le groupe de médias et de divertissement fait état dans un communiqué d'un bénéfice opérationnel ajusté (Ebita) de 293 millions d'euros (+5,7%) et d'un chiffre d'affaires de 3,184 milliards (+19,3%) au troisième trimestre, des chiffres inférieurs au consensus Reuters/Inquiry Financial, (324 millions pour l'Ebitda et 3,36 milliards pour le C.A.).

Hors intégration du groupe publicitaire Havas (PA:HAVA). l'Ebita ressort en baisse de 5,2% et le chiffre d'affaires limite sa hausse à 2,7% au troisième trimestre.

Sur cette base, Vivendi confirme viser pour 2017 une augmentation de plus de 5% du chiffre d’affaires et un Ebita en progression de l’ordre de 25%.

Pour y parvenir, le groupe compte sur une progression d'environ 10% et une hausse de l'Ebita de près de 20% pour la division musique UMG et sur une amélioration confirmée de l'Ebita de Canal+ à 350 millions d'euros contre 240 millions en 2016.

Les tendances d'octobre et novembre confirment la reprise du pôle de télévision payante de Vivendi, en particulier en France, a déclaré le directeur financier Hervé Philippe, estimant que le groupe dans son ensemble était "désormais positionné pour la croissance".

BRAS DE FER EN ITALIE

Concernant les jeux vidéo, Vivendi a indiqué qu'il n’envisageait pas le dépôt d’une offre publique sur Ubisoft ni d’en acquérir le contrôle et qu'il veillerait ainsi à ne pas franchir le seuil de 30% par l’effet du doublement de ses droits de vote prévue le 23 novembre prochain.

"Ayant pris acte de l’opposition manifestée par la direction générale d’Ubisoft, Vivendi ne sollicite pas de représentation à son conseil d’administration", a précisé le groupe de Vincent Bolloré.

Les dirigeants d'Ubisoft, qui ont pris immédiatement acte de cette déclaration, ferraillent depuis deux ans contre la montée de Vivendi au capital.

"Nous resterons vigilants sur leurs intentions à long terme et continuerons à poursuivre notre stratégie de croissance et de création de valeur dans l’intérêt de l’ensemble de nos actionnaires", a réagi Ubisoft dans un communiqué.

Vivendi a assuré de son côté qu'il entendait toujours bâtir une solide activité dans le secteur des jeux vidéo.

"Nous avons à notre disposition beaucoup d'options sur lesquelles nous travaillons et le temps dira ce qu'il en sera", a dit le président du directoire Arnaud de Puyfontaine à ce sujet.

Il s'est montré encore moins prolixe concernant le bras de fer engagé en Italie depuis juillet 2016 autour du groupe de télévision Mediaset, propriété de la famille de l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi.

Mediaset poursuit le groupe de Vincent Bolloré en justice, lui reprochant d'être revenu sur un projet d'acquisition de Premium, pôle de télévision payante de Mediaset.

La montée en puissance de Vivendi dans le capital du groupe milanais, jusqu'à en devenir le deuxième actionnaire avec 28,8% du capital en décembre 2016, n'a fait qu'envenimer les choses.

"Nous sommes actuellement en médiation", a-t-il seulement dit. "Je ne vais pas donc faire de commentaire là-dessus."

Arnaud de Puyfontaine a préféré mettre en avant les progrès de la coentreprise avec Telecom Italia (MI:TLIT), sans vouloir là non plus commenter les tensions apparues en Italie à la suite de la montée en puissance du groupe français dans l'opérateur télécoms italien dont il est désormais le premier actionnaire avec 24% du capital.

© Reuters. VIVENDI DÉÇOIT AU TROISIEME TRIMESTRE, CALME LE JEU AVEC UBISOFT

(Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés