Séance difficile pour Volkswagen (XETRA:VOWG), lanterne rouge du Dax en ce début de semaine. Le titre du constructeur automobile allemand abandonne 1,4% alors que les relations entre le président du conseil de surveillance Ferdinand Piëch, 77 ans, et son cadet de 10 ans Martin Winterkorn, actuel président du directoire, semblent s'être nettement dégradées.
D'après l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, le premier aurait en effet décidé de prendre ses distances avec le second, lequel peut compter sur de nombreux soutiens et n'aurait guère l'intention d'être une victime expiatoire.
Le mandat de Martin Winterkorn s'achève fin 2016 et l'actuel président du directoire du mastodonte allemand se voyait succéder à Ferdinand Piëch à la tête du conseil de surveillance en avril 2017. Un projet qui semble désormais des plus aléatoires au regard de la défiance du 'patriarche', manifestement déçu des performances de la marque Volkswagen et des difficultés que rencontre le groupe de l'autre côté de l'Atlantique.
Pour autant, ni les syndicats, ni le ministère des Finances du Land de Saxe, qui détient un cinquième du capital du groupe, ni Wolfgang Porsche, président de la holding du même nom, qui pèse 51% du capital, n'ont suivi Ferdinand Piëch. Ex-PDG d'Audi, Martin Winterkorn pourrait donc bien, in fine, avoir la peau de son nouveau rival.
En attendant, les opérateurs semblent inquiets. On peut les comprendre.
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D'après l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, le premier aurait en effet décidé de prendre ses distances avec le second, lequel peut compter sur de nombreux soutiens et n'aurait guère l'intention d'être une victime expiatoire.
Le mandat de Martin Winterkorn s'achève fin 2016 et l'actuel président du directoire du mastodonte allemand se voyait succéder à Ferdinand Piëch à la tête du conseil de surveillance en avril 2017. Un projet qui semble désormais des plus aléatoires au regard de la défiance du 'patriarche', manifestement déçu des performances de la marque Volkswagen et des difficultés que rencontre le groupe de l'autre côté de l'Atlantique.
Pour autant, ni les syndicats, ni le ministère des Finances du Land de Saxe, qui détient un cinquième du capital du groupe, ni Wolfgang Porsche, président de la holding du même nom, qui pèse 51% du capital, n'ont suivi Ferdinand Piëch. Ex-PDG d'Audi, Martin Winterkorn pourrait donc bien, in fine, avoir la peau de son nouveau rival.
En attendant, les opérateurs semblent inquiets. On peut les comprendre.
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