Investing.com – Alors que la journée d’hier ainsi que le début de la matinée ont été marqués par l’espoir de désescalade du conflit entre la Russie et l’Ukraine, le marché semble commencer à douter du fait que le risque de conflit armé entre les deux pays soit écarté.
L'OTAN a en effet accusé la Russie ce mercredi d'augmenter le nombre de troupes qu'elle a rassemblées à la frontière ukrainienne, un jour après que Moscou a affirmé avoir commencé à retirer certaines de ses unités militaires.
Rappelons que le gouvernement russe a publié mercredi une vidéo qui, selon lui, montre des unités militaires retournant à leur déploiement permanent après avoir terminé les exercices, ce qui avait rassuré les investisseurs, en plus d’autres indices de détente.
Le chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré qu'il "reste à voir s'il y a un retrait russe", ajoutant : "Jusqu'à présent, nous n'avons pas vu de désescalade sur le terrain. Au contraire, il semble que la Russie poursuive son renforcement militaire", a-t-il déclaré.
Il a en effet précisé que la Russie "toujours déplacé ses forces dans les deux sens", de sorte que les images montrant des mouvements de forces et de chars "ne confirment pas un véritable retrait."
Le Kremlin a déclaré mercredi que l'OTAN avait "tort" de dire qu'il n'y avait aucune preuve du retrait russe de la frontière, selon des informations obtenues par Reuters.
Les ministres de la défense de l'OTAN doivent se réunir mercredi à Bruxelles pour discuter de ce que l'alliance militaire a appelé "la plus grave crise de sécurité à laquelle nous sommes confrontés en Europe depuis des décennies".
En ce qui concerne la réaction des bourses, on notera que le CAC 40 est désormais légèrement dans le rouge, sous les 7000 points, après avoir testé ce seuil avec ses gains en début de séance.