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La France réclame la libération de Fariba Adelkhah, condamnée en Iran

Publié le 16/05/2020 11:30
Mis à jour le 16/05/2020 14:55
© Reuters. LA CHERCHEUSE FARIBA ADELKHAH CONDAMNÉE EN IRAN À SIX ANS DE PRISON

DUBAI/PARIS (Reuters) - La France a fermement condamné samedi la peine de six ans de prison prononcée par l'Iran à l'encontre de Fariba Adelkhah et réclamé la libération immédiate de l'anthropologue franco-iranienne détenue depuis juin 2019 dans la République islamique.

Fariba Adelkhah a été condamnée à cinq ans de prison pour collusion en vue d'attenter à la sécurité nationale iranienne et à un an de prison pour propagande contre la République islamique, a déclaré son avocat iranien Said Deghan, ajoutant qu'il ferait appel.

Dans un communiqué, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a "condamné avec la plus grande fermeté" une peine qui "n’est fondée sur aucun élément sérieux ou fait établi et revêt donc un caractère politique".

"Les autorités françaises restent entièrement mobilisées pour obtenir des autorités iraniennes un accès consulaire à notre compatriote. Nous exhortons les autorités iraniennes à libérer immédiatement Mme Adelkhah", a-t-il ajouté.

Anthropologue réputée, directrice de recherche au centre de recherches internationales de Sciences-Po à Paris, Fariba Adelkhah, qui est âgée de 60 ans, avait été arrêtée en juin 2019 avec un autre chercheur français, son compagnon Roland Marchal, qui a été libéré en mars dernier.

L'Iran, qui ne reconnaît pas la double nationalité de Fariba Adelkhah et a rejeté les nombreux appels de la France en faveur de sa libération, avait abandonné en janvier les charges initiales d'espionnage contre la chercheuse mais l'avait maintenue en détention pour atteinte à la sûreté nationale.

"ELLE ENTEND CONTINUER SON MÉTIER DE CHERCHEUSE EN IRAN"

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Dans un communiqué, son comité de soutien en France dit avoir encore l'espoir d'une solution judiciaire.

"D'ici une quinzaine de jours, son avocat fera appel de cette décision, l'appel devant advenir entre trois et quatre mois plus tard. En Iran, les condamnations en appel ne peuvent être supérieures à celles décrétées en première instance; il faut donc espérer que la condamnation soit allégée, mais rien n'est moins sûr puisqu'il s'agit d'un procès kafkaïen", a-t-il expliqué.

"Par ailleurs, la diplomatie française reste active, même si nous ne sommes pas au courant des négociations en cours", a ajouté le comité de soutien.

"Le régime lui a laissé entendre qu'elle pourrait être libérée sous conditions si elle renonçait à ses recherches et peut-être même à sa nationalité iranienne en étant expulsée vers la France et privée de passeport, ce à quoi elle se refuse avec détermination car ce serait reconnaître sa culpabilité entre guillemets", a précisé le coordinateur de son comité de soutien en France, Jean-François Bayart.

"Elle entend bien continuer à faire son métier de chercheuse en Iran et c'est apparemment ce qui lui est reproché", a-t-il dit au micro de franceinfo.

Fariba Adelkhah a observé une grève de la faim l'hiver dernier pour protester contre les "accusations fabriquées" dont elle fait l'objet.

Elle est "extrêmement active, en pleine possession de ses moyens intellectuels et moraux", a ajouté Jean-François Bayart, "mais elle est affaiblie par sa longue grève de la faim qui naturellement fait d'elle une victime toute désignée du coronavirus si celui-ci rentre dans les murs de la prison" d'Evin à Téhéran, où elle est détenue.

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Roland Marchal a quant à lui été relâché en échange de la libération par la France de l'ingénieur iranien Jalal Ruhollahnejad, dont les Etats-Unis réclamaient l'extradition pour infraction au régime de sanctions imposé par Washington à la République islamique.

Des dizaines de ressortissants iraniens possédant la double nationalité ont été arrêtés par les gardiens de la Révolution ces dernières années, la plupart pour des accusations d'espionnage.

(Parisa Hafezi à Dubaï, John Irish et Jean-Stéphane Brosse à Paris)

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