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3 facteurs à surveiller au prochain comité de production de l’OPEP

Publié le 22/03/2017 14:05
Mis à jour le 09/07/2023 12:31

Les 25 et 26 mars prochain, le comité de surveillance de la production de l’OPEP et des pays non-membres se réunira au Kuwait. Cette réunion se tiendra dans un contexte marqué par une baisse des prix du pétrole en-dessous de 50 $ le baril pour le WTI pour la première fois en 2017. Le comité d’évaluation jouera un rôle crucial dans la décision de prolongation des quotas et des réductions au-delà des six mois.

Le comité soulignera très probablement que l’accord a jusqu’à présent été fructueux, et que le taux de coopération de l’OPEP et des pays non-membres a été satisfaisant bien qu’il pourrait être amélioré –particulièrement au sein des pays non-membres- et que toutes les parties sont optimistes. Le comité discutera de la prolongation éventuelle de l’accord et offrira des recommandations à l’OPEP.

Les investisseurs, toutefois, devraient se méfier de cette apparence optimiste, qui ne rime pas nécessairement avec la prolongation de la réduction. Une extension de l’accord dépend majoritairement de la volonté de l’Arabie Saoudite. La décision de l’Arabie Saoudite se basera sur sa perception de la coopération des pays à la réduction de la production.

Les investisseurs doivent estimer si les réductions de la production sont suffisantes. Selon Platts, les différences de méthodologie et de collecte d’information compliquent la détermination du taux de coopération. Par exemple, en fonction du nombre de pays inclus dans le calcul, le taux de coopération oscille entre 72% et 111%. (100% est signe d’une coopération totale, et un taux supérieur signifie que les pays ont surpassé leurs quotas de production).

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Certains pays, tel que l’Iraq et les Emirats Arabes Unis, n’ont pas entièrement réduit leur production. Lorsque nous analysons les chiffres, il est important de prendre en considération le fait que les quotas ont été décidés pour chaque pays afin d’atteindre une moyenne sur les 6 mois. Par conséquent, un mois sans réduction ne signifie pas que le pays n’a pas honoré l’accord, ça signifie plutôt que le pays n’est pas en bonne voie pour atteindre son quota à la fin des six mois.

Pour les pays non-membres, le taux de collaboration oscille entre 40% et 66%, en fonction de la méthodologie de calcul. Le taux de production de la Russie est le plus inquiétant. A la fin du mois de février, la Russie n’avait réduit sa production de seulement 120.000 bpj sur 300.000 bpj arrêtés précédemment. Le 19 mars, la Russie a annoncé qu’elle enregistrait une réduction supplémentaire de 161.000 bpj. La Russie est actuellement le premier producteur mondial, avec en moyenne 11 millions de bpj, bien que l’Arabie Saoudite possède la plus importante capacité de réserve, de 12,5 millions de bpj.

En janvier, pour témoigner sa bonne foi, l’Arabie Saoudite a dépassé son quota de réduction. Ceci a contribué à booster le taux de coopération de l’OPEP et a permis aux autres pays d’atteindre leurs quotas à un rythme plus lent. Toutefois, en février, l’Arabie Saoudite a vu sa production augmenter –bien qu’elle reste en-dessous de son quota de 10,011 millions de bpj. Cette annonce a contribué au récent déclin des prix du pétrole. Et bien que l’Arabie Saoudite précise que cette production n’est pas destinée à l’exportation mais qu’elle réapprovisionnera simplement les stocks, le signal envoyé aux autres producteurs est clair.

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L’Arabie Saoudite ne souhaite pas assumer un éventuel échec seule, et elle semble décider à utiliser les espaces de stockages afin de faire pression sur les autres producteurs. Avec cet espace de stockage, elle peut menacer de surproduire et d’impacter davantage les prix, causant ainsi du tort à tous les producteurs.

La semaine dernière, le ministre de l’énergie de l’Arabie Saoudite a déclaré dans une interview que l’OPEP évaluera les conditions suivantes avant de décider d’une éventuelle prolongation :

  1. Si les réserves de brut sont supérieures à la moyenne sur 5 ans
  2. Si les marchés sont inquiets face aux perspectives, et
  3. Si les entreprises et les investisseurs sont en confiance face à la santé de l’industrie.

Tous ces signaux semblent pointer vers la prolongation de l’accord. Séparément, le ministre de l’énergie de l’Arabie Saoudite a réprimandé les producteurs et a déclaré que l’Arabie Saoudite ne continuera pas à assumer la majeure partie de la réduction alors que certains participants « n’ont pas honoré leurs promesses. » Il déclare, « l’Arabie Saoudite ne se fera pas utilisé par les autres pays » et que les réductions joueront en faveur de tout le monde.

L’Arabie Saoudite est prête à utiliser la menace pour assurer la prolongation de l’accord au-delà du mois de juin. L’Arabie Saoudite espère que ceci contraindra les pays réticents à atteindre leurs objectifs au cours des trois mois et demi à venir.

L’Arabie Saoudite prolongera la réduction de la production uniquement si les autres pays participent et si c’est dans le meilleur intérêt de tout le monde. L’Arabie Saoudite a été claire : elle ne subira pas le prix de la réduction de la production seule.

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