Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Après la surprise d’un communiqué de la Fed un peu plus « faucon » que prévu (anticipations d’inflation et de taux revue à la hausse), le scénario qui s’enclenche est lui sans surprise. Le dollar qui menaçait d’enfoncer les 1,2000 contre l’euro se redresse de +1% par rapport à hier matin (vers 1,880€)
Le secteur bancaire – qui se voit déjà réaliser plus de marge sur ses activités de crédit – truste les 2 premières places au sein du CAC40 (et même sur 4) avec des progressions moyennes voisines de +2% et des écarts dépassant +2,4% sur Société Générale (PA:SOGN) et Crédit Agricole (PA:CAGR).
Notre interprétation : la Fed a dit ce qu’il fallait pour stopper la glissade du dollar, l’inflation qu’elle invoque n’existe pas et elle n’a pas l’intention de relever son taux directeur au-delà de 1% en décembre. Elle pourra toujours expliquer qu’elle s’est trompée en sous-évaluant l’impact des cyclones sur la croissance US (ce qu’elle a fait délibérément et sans le moindre commencement de preuve mercredi soir).