Vendredi soir, la bourse de New York a fini en baisse, en dépit de résultats d'entreprises globalement encourageants aux Etats-Unis.
· Le Dow Jones a cédé 1,05% à 12.849,59 points et l'indice Standard & Poor's 500 a perdu 1,25% à 1370,26 points.
Cette baisse intervient sur fond de statistiques économiques plus ou moins en phase avec les attentes du marché, avec la Chine qui a annoncé vendredi sa croissance trimestrielle la plus faible en près de trois ans, pénalisée par la crise de la dette en Europe.
L'augmentation du PIB chinois a ralenti pour le cinquième trimestre consécutif, s'appréciant de 8,1% sur un an au premier trimestre, un plus bas depuis le deuxième trimestre 2009, en pleine crise financière mondiale. Ces résultats restent décevants car, à 8,1%, la croissance n'a pas assez ralenti pour que la Chine adopte des mesures monétaires, en baissant les taux d'intérêt pour stimuler l'économie.
D'un autre coté, ni les résultats supérieurs aux attentes des banques JPMorgan Chase et Wells Fargo, ni les chiffres du géant de l'internet Google n'ont suscité d'enthousiasme.
Un retour des inquiétudes sur les places asiatiques.
Ce matin, la bourse de Tokyo a terminé la séance en nette baisse de 1,74%, les investisseurs s'inquiétant de la dette européenne, de la conjoncture mondiale en général et comme toujours ces dernières semaines du renchérissement du yen.
· A la clôture, l'indice Nikkei 225 a chuté de 167,35 points à 9470,64 points. L'activité a été faible, avec 1,52 milliard d'actions échangées sur le marché.
L'angoisse pour la dette européenne est progressivement revenue sur le marché, après une accalmie en début d'année. Mais c'est l'Espagne qui est désormais au centre de l'attention, le taux d'intérêt de ses emprunts obligataires à 10 ans frôlant les 6%, un niveau difficilement viable à terme d'autant que ce pays est en récession.
Outre les problèmes d'endettement européen, le marché a tendance à accorder plus d'importance aux mauvaises nouvelles macroéconomiques qu'aux bons indicateurs, entraînant un recul généralisé sur les principales places financières mondiales depuis quelques semaines.
Paris reprend sa marche en avant en ce début de semaine.
En début de séance, la bourse de Paris reprend quelques couleurs sans toutefois susciter l’euphorie chez les investisseurs. La tendance bénéficie notamment de l’anticipation de bonnes surprises de la part des entreprises après la progression du chiffre d’affaires de L’Oréal et les résultats supérieurs aux attentes d’Alcoa, JPMorgan Chase et Wells Fargo. La prudence reste néanmoins de mise en ce début de semaine qui sera dominée par une émission obligataire espagnole, et la réunion du G20 (jeudi).
Les valeurs financières sont sous pression alors que le rendement des emprunts espagnols à 10 a dépassé les 6% pour la première fois depuis le début de l’année.
A 10h35 le contrat future sur l’indice CAC 40 prend 0,24% à 3196,75 points.
· L’euro est retombé vers les 1,3030 $ depuis vendredi, a monnaie unique reste en effet affectée par les craintes entourant l’Espagne, dont le taux de refinancement de la dette s’envole.
· Au niveau de l’or noir, le baril de Brent de la mer du Nord recule à 119,82 $, toujours affecté par le ralentissement plus marqué que prévu de la croissance chinoise au premier trimestre.