Publié à l'origine sur ProposUtiles.fr
Selon des documents transmis par BlackRock (NYSE:BLK) à l’Autorité des marchés financiers, deux fonds gérés par la société s’autorisent désormais à investir, ou « spéculer », sur le bitcoin. Du moins sur des contrats à terme basés sur la cryptomonnaie et pouvant être convertis en dollars et échangés sur une plateforme du Chicago Mercantile Exchange. Certains y ont vu la preuve que le bitcoin gagnait un nouveau partisan capable de renforcer sa crédibilité.
En réalité, BlackRock ne fait que répondre à la pression de ses «commerciaux» et aux souhaits d’investisseurs attirés par la courbe alléchante de la cryptomonnaie. L’émetteur (c'est-à-dire le vendeur) de fonds et trackers a d’ailleurs tenu un discours prudent. Selon lui, le bitcoin reste un actif extrêmement «spéculatif» dont «le prix n’est pas toujours facile à déterminer».
Il souligne en outre que la cryptomonnaie n’est pas à l’abri d’évolutions réglementaires. Voilà qui fait d’ailleurs écho aux propos de Janet Yellen, la future secrétaire américaine au Trésor. Celle-ci a estimé lors d’une audition devant le Sénat que les cryptomonnaies étaient «principalement utilisées» pour le financement d’activités illicites et qu’elles représentaient une «préoccupation particulière». Avant d’appeler à trouver des moyens pour en limiter l’usage. À bon entendeur...