Selon plusieurs articles de presse, Bombardier (TO:BBDb) et Alstom (PA:ALSO) seraient sur le point de remporter auprès de la SNCF une importante commande de trains RER nouvelle génération, évaluée à plus de trois milliards d’euros.
Le consortium franco-canadien serait en effet seul en lice pour décrocher ce contrat, dès lors que son unique concurrent, l'entreprise espagnole CAF, a confirmé à l'Agence France-Presse avoir été écarté de l'appel d'offres.
Francis Nakache, directeur général en France du constructeur espagnol, a reçu dans ce sens un courrier de l'entreprise ferroviaire publique française, lui signifiant que son groupe ‘ne pourrait pas participer à l'offre finale du fait d'une évaluation négative sur ses capacités de production de trains’.
De son côte, Bombardier a précisé à l'AFP être en train de préparer avec Alstom son offre définitive. ‘On nous a demandé de la remettre pour le 7 novembre‘, selon un porte-parole du constructeur canadien.
De l’avis de nombreux observateurs du secteur, ce contrat évalué entre 3 et 3,7 milliards d'euros serait l'un des plus importants de l'histoire du rail en France. Il concerne la fabrication et la fourniture de 371 RER nouvelle génération qui seront mis en service à partir de 2022.
Les résultats définitids de l'appel d'offres est attendu début 2017.
Stabilité de mise pour les obligations
Sur le marché secondaire, la stabilité est de mise. Pour ne citer qu'elle, l’obligation remboursable en 2019 peut être achetée actuellement à 99,80% du nominal, ce qui porte son rendement annuel à 4,80%. La coupure est fixée à 2.000 dollars (risque de change).
A noter que le 22 septembre dernier, Standard & Poor's a abaissé d'un cran à « B- » le rating des emprunts Bombardier, ce qui signifie que la dette du constructeur montréalais est désormais jugée « très spéculative » par l’agence d’évaluation.
Standard & Poor's justifie cette décote par la faiblesse des marchés actuels de Bombardier et de possibles futurs délais dans la réalisation du programme CSeries.
