L’année démarre sur une note positive pour les détenteurs d’obligations Vallourec (PA:VLLP). Orientée à la hausse, l’émission remboursable en 2023 par le groupe parapétrolier se traite à 87,50% du nominal, pour un rendement correspondant de 10%.
Si le cours de cette obligation dispose d’une sérieuse marge de redressement par rapport à ses plus hauts niveaux lors du placement sur le primaire, il vient de reprendre trois points. Une hausse soutenue par la progression du baril de pétrole, sur fonds de réactivation des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Pour mémoire, Vallourec (PA:VLLP) conçoit et développe pour le marché du pétrole et du gaz, des tubes sans soudure et des connexions premium destinés aux opérations de forage, aux pipelines et à l’équipement des puits dans les conditions les plus extrêmes.
Or, au plus le cours du pétrole est élevé, au plus les majors pétrolières disposent de liquidités pour solliciter des sociétés comme Vallourec (PA:VLLP), afin d’analyser et exploiter des gisements potentiellement riches en pétrole.
A l’inverse, un cours peu élevé du baril freine ces mêmes investissements, ce qui se répercute sur les carnets de commandes des sociétés parapétrolières.
Une situation qui s'était produite dans les années 2014-2015, lorsque l’or noir était tombé sous les 30 dollars, et dont Vallourec (PA:VLLP) ne s’est visiblement pas encore remis.
Le niveau de rendement affiché, extrêmement élevé, est là pour le rappeler, reflété en outre par le rating spéculatif « B- » accordé par Standard & Poor’s, l’endettement important de l’entreprise ou encore, les difficultés rencontrées par le secteur.
Co-leader du marché
Avec l’entreprise sidérurgique italienne Tenaris, Vallourec (PA:VLLP) est co-leader mondial du marché des tubes en acier sans soudure (12% de parts de marché) et leader mondial des solutions tubulaires premium pour les marchés de l'énergie.
La société a clôturé son dernier exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 3,92 milliards d’euros, dont la moitié provient de la zone Asie-Moyen-Orient et de l’Amérique du nord.
Le secteur pétrole/gaz/pétrochimie compte pour près de trois-quarts de son activité, devant l’industrie, et l’énergie électrique.
Pour en savoir davantage sur les résultats de la société, nous vous invitons à consulter notre article du 26 novembre dernier.