Si vous cherchez une cause objective et rationnelle à la rechute de -4,5% du prix du baril à New York ce lundi, vous la trouverez dans la déclaration de la Russie qui soutient une augmentation de la production de pétrole de l’Iran de 4 millions de barils vers 4,7.
Moscou qui soutient Téhéran… ce n’est pas bon pour le pétrole.
L’Iran resterait cependant encore loin du pic de 1976, lorsque ce pays était le second producteur du monde avec 6,6 Mns de barils/jour.
La Russie semble n’avoir aucun intérêt économique à maintenir le pétrole à un niveau durablement bas… mais l’intérêt est peut-être d’ordre géostratégique. En prenant l’Arabie Saoudite à son propre jeu, la contraignant à devenir un pays débiteur et à puiser dans ses (immenses) réserves.
Si l’Arabie commence à liquider les actifs de ses fonds souverains, ça ne va pas être bon pour Wall Street, la City et les marchés en général.
Mais sous les 40$ et désormais les 37,7$, elle n’a plus le choix pour financer la paix sociale en interne et ses opérations de guerre à l’extérieur (Yemen/Syrie).