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Vendredi, les marchés américains ont terminé la semaine sur une note négative. La confiance s’est effritée tout au long des dernières semaines face à la situation de plus en plus critique de la Grèce et face au risque de contagion de plus en plus important. Côté américain, les dernières statistiques macroéconomiques n’ont pas vraiment rassurées. Ainsi, face au risque d’implosion de la Zone euro et face aux statistiques économiques moins bonnes, le Dow Jones reculait de 3,52% à 12 369,38 points. De son côté, le Nasdaq, à tendance technologique, lâchait 5,28% à 2 778,79 points. L’indice plus large, S&P 500, perdait 4,30% à 1 295,22 points. Sur le front des valeurs, à noter les débuts très décevants du titre facebook. Malgré les 104 milliards de dollars levé lors de l’introduction en bourse du géant des réseaux sociaux, les observateurs restaient sur leur faim. Le titre ne prenait que 0,6% à l’issue de sa première séance à 38,23 dollars. Les investisseurs espéraient que cette introduction redonne un peu de moral aux marchés. Opération qui a échoué comme en témoigne la performance des indices américains et notamment du Nasdaq.
En Asie, la bourse de Tokyo clôture, ce matin, en légère hausse de 0,26% à 8 633,89 points. Les bourses asiatiques se sont lancées dans des opérations de rachat à bon compte après les pertes importantes enregistrées la semaine dernière. Les investisseurs semblent bien accueillir les positions des dirigeants du G8, notamment celles en faveur du maintien de la Grèce en Zone Euro.
Ce matin, les bourses européennes sont attendues dans le rouge. Le sommet du G8 qui s’est déroulé ce week-end n’est pas parvenu à délivrer de messages rassurants quant aux solutions à prendre face à la crise qui s’abat sur l’Europe. Malgré la volonté des dirigeants à maintenir la Grèce dans la Zone Euro, les inquiétudes persistent. La question des banques est également au coeur des inquiétudes alors que les notes de plusieurs banques espagnoles ont été revues à la baisse jeudi dernier. La Grèce et l’Espagne devraient donc continuer de faire pression sur les indices européens. A quelques minutes de l’ouverture, le contrat future sur le Cac 40 lâchait 0,4%.
Forex:
Sur le marché des changes, l'euro remontait face au dollar ce lundi, après être tombé à un nouveau plus bas depuis quatre mois vendredi, dans un marché quelque peu réconforté par les déclarations du G8 en faveur d'un maintien de la Grèce dans la zone euro. Les dirigeants ont plaidé samedi pour une zone euro "forte et unie", avec la Grèce, et se sont engagés à "encourager la croissance", tout en prenant des mesures contre les déficits. Le maintien de la Grèce au sein de la zone euro sera une nouvelle fois au cœur de toutes les attentions cette semaine. Dans ce contexte, l’EURUSD évolue en baisse de 0.05% à $1.2772. Ailleurs en Europe, la paire GBPUSD est en baisse de 0.10% à $1.5810 alors que l’EURCHF est stable à 1.2011 Franc Suisse. La tendance est légèrement haussière en Asie à la suite de la réunion du G20. Dans ce contexte, la paire EURJPY est en hausse de 0.32% à 101.28 yens alors que la paire USDJPY est en hausse de 0.37% à 79.28 yens.
Matières premières:
Les matières premières repartaient à la hausse ce matin pour la première fois en une semaine. Goldman Sachs a publié une analyse annonçant que l’écart entre la demande et l’offre mondiale de pétrole avait tendance à se réduire. Le bon déroulement du G8 et et le bon accueil des propositions sur la croissance du président français ont quelque peu rassuré le moral des investisseurs. Les huit dirigeants des pays les plus riches du monde ont réaffirmé leur volonté de voir rester la Grèce dans la zone euro mais ce dossier reste encore profondément incertain.
L’or était ce matin pratiquement à l’équilibre à 1591.90$ l’once et l’argent gagnait 0.30% à 28.70$.
Le baril de Crude s’échangeait à 91.80$, toujours sous le seuil de 92% et gagnant 0.32%. Quant au Brent, il avançait de 0.47% à 107.81$.
Le blé est grimpé à son plus haut niveau depuis septembre, la sécheresse et les températures élevées ayant fortement affecté les récoltes aux Etats-Unis et en Russie, les deux plus gros producteurs de blé au monde. Celui-ci s’échangeait ce matin à 6.95$.