"L’extension haussière qui était attendue en début de semaine par les investisseurs ne s’est pas matérialisée. Hier, l’indice parisien a de nouveau clôturé en repli (-0,02%), peinant à sortir du range des 4500 points – 4540 points. Seule une sortie franche de cette zone (par exemple une clôture au-dessus des 4560 points ce soir) pourrait permettre de gagner plus de visibilité à propos de la tendance à moyen terme de l’indice parisien. Il est peu probable que cela se produise aujourd’hui puisque les investisseurs semblent ne pas avoir de conviction forte en ce qui concerne le premier bilan à tirer de la saison des résultats en France et l’évolution prochaine de l’économie mondiale. Aujourd’hui, le seul indicateur qui pourrait susciter l’intérêt sera la publication du PIB américain au T3. Il est attendu en net repli par rapport au trimestre précédent, à +1,3%, ce qui serait de nature à confirmer la prévision du FMI pour 2016 à +1,6% (celle-ci a été révisée à la baisse au début du mois, elle était auparavant de+2,2%). En cas de confirmation, cela pourrait corroborer les craintes d’un ralentissement économique à venir au niveau mondial. On notera également que le mouvement baissier sur l’EURUSD a été stoppé net. La paire renoue avec sa zone de croisière autour des 1,10. Il est peu vraisemblable qu’une baisse durable ait lieu, en tout cas, pas avant la prochaine réunion de la BCE de décembre."
Les derniers faits marquants :
La croissance économique britannique au T3 a bien résisté au choc du Brexit avec un chiffre qui a dépassé les attentes à +0,5% (versus +0,3% selon le consensus Bloomberg).
Aux Etats-Unis, les commandes de biens durables ont affiché un recul de -0,1% en septembre, sous l’effet principalement d’un repli de la demande en matériel aéronautique. Hors matériel de transport, les données sont meilleures (+0,2%).
Aucune surprise de la Norges Bank et de la Riksbank qui ont maintenu leur politique monétaire inchangée.
A suivre aujourd'hui :
Du point de vue macroéconomique, les investisseurs se focaliseront essentiellement sur la publication du PIB américain au T3 (consensus à +1,3% versus +2,3% précédemment).
Par ailleurs, plusieurs données concernant les anticipations d’inflation (prévisions d’inflation des prix à la consommation en zone euro à 11h et anticipations d’inflation de l’indice Michigan aux Etats-Unis à 16h) seront publiées. Elles servent bien évidemment d’indicateur précieux pour les banques centrales. Il sera surtout intéressant de savoir si la hausse globale du prix des matières premières, qui s’est amorcée au début de l’été, commence à se répercuter sur les anticipations des consommateurs.