Pour la première fois en un an, la Fed n’a pas monté son taux directeur. Par contre, elle a signalé qu’il faudra s’attendre à encore 2 hausses des taux directeurs d’ici la fin de l’année.
Mais, l’EUR/USD a été surtout soutenu par l’annonce surprise d’autres hausses probables des taux directeurs de la BCE en plus des deux qui étaient déjà prévues, ainsi que d’une forte révision à la hausse des prévisions d’inflation par le staff technique.
En effet, la BCE est confrontée à une croissance des salaires élevée, comme la BOE, mais de façon moindre.
Mais, si l’on regarde l’indice Citigroup (NYSE:C) de surprises économiques, la Zone Euro est la plus mauvaise du G10.
La paire pourrait donc consolider avant la publication de nouveaux chiffres, sauf si les nombreux membres de la BCE qui vont s’exprimer cette semaine (Et ils ne seront pas moins de neuf !), continuent la rhétorique haussière.
Powell aussi pourrait faire bouger le dollar, étant donné la divergence avec les marchés, comme je l’ai indiqué dans le point macroéconomique sur les chiffres de la semaine à venir.
L’EUR/USD a cassé la résistance à 1,0800/30 la semaine dernière.
Supports :
1,0800/1,0830. C’est le niveau de rebond significatif en avril dernier généré par la publication de l’inflation américaine, qui est devenu d'abord une résistance, puis maintenant un support et c’est aussi la moyenne mobile 100 jours qui est à 1,0805 actuellement.
Résistances :
1,0950/65 : Le ratio de Fibonacci entre le plus haut de 2020 et le plus bas de 2022.
1,1095 : Le plus haut de l’année.