- L'accumulation de 32 milliards de pieds cubes de la semaine précédente, bien que faible, est inférieure à la moyenne de 51 milliards de pieds cubes sur 5 ans
- Après des semaines d'importants écarts par rapport aux estimations, la variation des données de la semaine dernière a été la plus faible.
- Les analystes prévoient une augmentation des stocks de 43 milliards de pieds cubes pour la semaine qui vient de s'achever.
Il est assez fascinant de voir la différence qu'une semaine peut faire pour les prévisionnistes du stockage de gaz naturel. Il n'est pas encore certain qu'une nouvelle tendance se dessine pour ceux qui, semaine après semaine, se sont trompés - parfois de manière spectaculaire - sur le nombre de pieds cubes injectés dans les cavernes de sel souterraines des États-Unis.
Mais la réduction de l'écart entre les estimations du marché et les milliards de pieds cubes rapportés chaque semaine par l'Energy Information Administration (EIA) est certainement une bonne chose - suffisamment pour que certains la considèrent comme une aubaine.
John Sodergreen, auteur d'une revue commerciale hebdomadaire sur le gaz naturel appelée "The Desk", s'est exprimé à ce sujet dans sa dernière note :
"L'injection de 32 milliards de pieds cubes de la semaine dernière, bien qu'inhabituellement faible [également inférieure à la moyenne quinquennale de 51 milliards de pieds cubes et inférieure de 29 milliards de pieds cubes à l'injection de 61 milliards de pieds cubes de l'année dernière] était néanmoins de bon augure pour les analystes".
"Étant donné le nombre de surprises de l'EIA au cours des dernières semaines, le chiffre publié la semaine dernière était très proche du consensus du marché.
Alors que l'estimation la plus éloignée au cours de la semaine se terminant le 25 août prévoyait une accumulation de 25 milliards de pieds cubes, la moyenne et la plus proche était de 31 milliards de pieds cubes - juste un chiffre en dessous de ce que l'EIA a rapporté. 
La plupart des manques pour cette semaine particulière se situent à nouveau dans la région centre-sud, où les données sur les stocks et les flux sont à peu près aussi transparentes que les données sur les exportations de brut russe (le jeu de mots est voulu).
L'EIA a fait état d'une baisse considérable de 22 milliards de pieds cubes pour cette région, alors que la moyenne de l'enquête n'était que de 15 milliards de pieds cubes.
En ce qui concerne les variations de stockage au cours de la semaine du 1er septembre, compte tenu de la chaleur dans cette région, des statistiques de vent bizarres, du week-end prolongé du 4 septembre et d'une chaleur moins torride dans les régions frontalières, le retrait du centre-sud devrait être inférieur à la moitié de ce que nous avons vu la semaine précédente.
La production d'électricité dans les 48 États américains inférieurs a été beaucoup plus faible la semaine dernière que la semaine précédente. Les niveaux de production sont restés bas tout au long du week-end des vacances, avec des chiffres de 480-500 GW. Criterion Research a indiqué que la production de gaz avait baissé de 16,4 gigawatts, ou GW, et celle de charbon de 14,9 GW.
"Alors que l'ensemble de la pile électrique diminue, le gaz naturel a conservé une part stable de 70 % du mélange thermique", a déclaré Criterion.
La fourchette estimée pour les ajouts de stockage au cours de la semaine écoulée était comprise entre 31 et 52 milliards de pieds cubes, la moyenne étant fixée à 43 milliards de pieds cubes.
Selon Platts, une augmentation de 41 milliards de pieds cubes cette semaine serait tout à fait justifiée.
"Une injection de 41 milliards de pieds cubes signifierait que l'équilibre entre l'offre et la demande aux États-Unis était plus serré d'environ 1,3 milliard de pieds cubes par jour qu'au cours de la semaine qui s'est terminée le 25 août, ce qui donnerait lieu à une augmentation plus importante des stocks.
Selon Platts, les fondamentaux de la semaine en cours reflètent des équilibres plus lâches, ce qui laisse présager une injection de stockage plus importante pour la semaine se terminant le 8 septembre.
"Sur la base des estimations préliminaires de l'offre et de la demande, les stocks américains de gaz naturel sont en passe d'augmenter de 86 milliards de pieds cubes pour la semaine en cours.
Gelber & Associates, société de conseil en marchés énergétiques basée à Houston, a déclaré que le scénario baissier pour le gaz était largement soutenu par une nouvelle réalité thermique, à savoir que la chaleur torride de l'été continuera à s'atténuer, et rapidement, à l'avenir.
M. Gelber a toutefois indiqué que les variations des prix du gaz étaient souvent à l'origine du consensus et non l'inverse. En effet, "au-delà des prévisions météorologiques, par exemple
"Au-delà des prévisions météorologiques, par exemple, l'opinion selon laquelle le stockage est en position baissière est quelque peu exagérée. Il n'en reste pas moins que, du moins à court terme, nous tendons vers la moyenne quinquennale. Nous pensons que des preuves supplémentaires sont nécessaires pour justifier des perspectives de stockage sévères".
Rhett Milne de NatgasWeather.com indique que le rapport de l'EIA de cette semaine devrait montrer une nouvelle accumulation inférieure à la normale, grâce à une faible production d'énergie éolienne.
Les deux rapports suivants seront également légèrement inférieurs à la normale, ce qui ramènera les excédents à 210 milliards de pieds cubes, a déclaré M. Milne, qui a ajouté : "Le rapport de la semaine prochaine devrait être légèrement inférieur à la normale, en raison d'une faible production éolienne :
"L'accumulation pour le rapport 2 de l'EIA de la semaine prochaine serait plus faible si ce n'était du jour férié de la fête du travail le 4 septembre. Des tendances plus froides pour la deuxième moitié de septembre conduiront à des accumulations plus importantes qui bloqueront les excédents près de 200 milliards de pieds cubes".
"Cela aiderait les arguments haussiers si l'équilibre entre l'offre et la demande se resserrait, ce qui pourrait être réalisé grâce à une production américaine plus faible ou à des exportations de GNL plus importantes.
En effet, le changement de temps efface la majeure partie de ce qui a été un niveau de commutation du charbon vers le gaz régulièrement rapporté d'une année sur l'autre, proche de 2,5 milliards de pieds cubes par jour.
Bien qu'il s'agisse d'un schéma plus baissier pour le moment, si les cartes météorologiques décrivent un schéma chaud au sud et frais au nord en octobre, ce schéma se transformera en un schéma neutre ou haussier. 
Selon les analystes de Wood Mackenzie dans un rapport publié par la revue spécialisée naturalgasintel.com, la production de gaz a baissé mercredi d'environ 1 milliard de pieds cubes par jour pour atteindre 101 milliards de pieds cubes par jour en raison de travaux d'entretien dans le nord-est.
Toutefois, des révisions à la hausse étaient attendues, et la production globale reste forte et proche des niveaux records, légèrement au-dessus de 102 milliards de pieds cubes par jour, ont déclaré les analystes de Wood Mackenzie.
La demande, quant à elle, était également robuste mercredi par rapport aux normes de début septembre, la chaleur de fin d'été persistant dans le Sud et dans certaines parties de l'Est et de l'Ouest.
Les prévisions, cependant, annonçaient des conditions plus clémentes plus tard dans le mois, ce qui a attiré l'attention du marché à terme et suscité de nouvelles inquiétudes quant au déséquilibre entre l'offre et la demande à l'approche de la saison intermédiaire.
Les prix du gaz naturel continuent à "languir" parce que "nous continuons à considérer que le marché est suffisamment approvisionné, en particulier compte tenu de la probabilité d'un hiver El Niño", a déclaré Randy Ollenberger, analyste chez BMO Capital Markets.
Il a fait référence aux prévisions à long terme qui annoncent des conditions El Niño, qui se sont historiquement traduites par des températures hivernales relativement douces et une faible demande de chauffage.
Selon NatGasWeather, les deux ou trois prochains rapports sur le stockage pourraient révéler des injections hebdomadaires inférieures à la moyenne, compte tenu des conditions météorologiques récentes et à venir.
"Cependant, après des tendances plus fraîches à la mi-septembre et à la fin septembre, des constructions plus importantes s'aligneront par la suite, dont certaines pourraient approcher les 100 milliards de pieds cubes sans tendances plus chaudes", a ajouté l'entreprise.
Les analystes de The Schork Report ont noté que les premiers signes d'un hiver froid pourraient être un catalyseur de prix cet automne.
"Nous avons tendance à voir les prix du gaz les plus élevés plusieurs mois avant le temps froid", ont-ils déclaré. "Cela s'explique par le fait que l'incertitude s'installe rapidement quant à la capacité du marché à compenser la demande imminente des chaudières.
Néanmoins, avec l'approche de l'automne et les conditions El Niño qui se profilent plus tard dans l'année, les haussiers du marché à terme n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent pour l'instant.
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Clause de non-responsabilité: Le présent article a pour seul but d'informer et ne constitue en aucun cas une incitation ou une recommandation d'achat ou de vente d'un produit de base ou d'un titre connexe. L'auteur, Barani Krishnan, ne détient pas de position dans les matières premières et les titres sur lesquels il écrit. Il utilise généralement un éventail de points de vue autres que le sien pour apporter de la diversité à son analyse d'un marché. Par souci de neutralité, il présente parfois des points de vue opposés et des variables de marché.