L’Agence fédérale américaine de l’aviation (FAA) redéfinit de façon plus permissive la réglementation s’appliquant aux drones.
La FAA ouvre la piste d’un véritable envol commercial des drones de loisir aux États-Unis
Mais pas n’importe quels drones. Il s’agit de ceux pesant moins de 25 kilos et qui n’ont rien à voir avec les engins pesant plusieurs tonnes opérant sur divers théâtres militaires.
Nous parlons de drones de loisirs avec une altitude plafond de 122 mètres (400 pieds) qui correspond à l’altitude plancher des hélicoptères et dont la vitesse maximale serait de 161 km/h (100 miles). Certains avions en modèle réduit volent déjà à cette vitesse.
Drones de loisirs : les restrictions
Les drones ne pourront pas voler de nuit, sauf s’ils sont équipés d’une système anti-collision et ne pourront pas survoler des personnes qui « ne participent pas directement à l’opération ». Ce qui signifie : aucun survol d’une zone habitée (rue, autoroute, stade et naturellement école ou prison).
Imaginez une masse de 25 Kg lancée à 160 Km/h percutant de plein un être humain. Il ne fait aucun doute qu’il s’agirait d’une rencontre mortelle, quel que soit le point d’impact au-dessus de la ceinture.
Et 160 Km/h, c’est également la vitesse d’une masse amorçant une chute libre depuis 120 mètres d’altitude (et subissant juste l’attraction terrestre).
On constate que ces chiffres ne doivent probablement rien au hasard. Le ministre américain des Transports, Anthony Foxx confirme que les amateurs de drones n’auront plus à faire de demandes d’autorisation systématiques, fastidieuses et coûteuses et qui commencent à submerger la FAA.
Les utilisateurs de drones devront enregistrer (immatriculer) leurs engins sur un site en ligne dédié de la FAA. C’est cette même FAA qui délivre une licence de pilotage et organise une évaluation en vue de son renouvellement tous les deux ans.
L’autorisation sous forme de licence est une évolution majeure car les amateurs de drones ne seront plus tenus d’être titulaires d’un brevet de pilote, beaucoup plus complexe et coûteux à obtenir.
Cela ouvre le pilotage des drones à un public beaucoup plus large aux Etats-Unis. Mais leslivraisons à domicile par Amazon (NASDAQ:AMZN) ou Wal-Mart ne pas sont pas encore à l’ordre du jour.
La Maison Blanche évalue le marché des drones à plus de 80 Mds$ d’ici 2025 : il serait susceptible de générer 100 00 nouveaux emplois.
Il faut désormais surveiller de près comment Parrot ou Drone volt vont se montrer d’exploiter les nouvelles perspectives commerciales ouvertes aux Etats-Unis par la FAA.