Hier soir, la bourse de New York a terminé la séance en nette hausse, interprétant une salve d'indicateurs mitigés aux Etats-Unis comme l'assurance d'un maintien de la politique ultra-accommodante de la FED.
· Le Dow a avancé de 1,41% à 12.986,58 points, l'indice Standard & Poor's 500 a gagné 1,38% à 1387,57 points.
En dépit de la publication d'indicateurs en demi-teinte aux Etats-Unis, les trois principaux indices de Wall Street ont accéléré leur hausse dès l'ouverture, certain voyant dans ces chiffres le signe du maintien d'une politique très accommodante de la Fed, voire, d'une nouvelle action à court terme de l'institution pour relancer l'économie américaine.
Les nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont progressé pour la deuxième semaine de suite, remontant à leur niveau le plus élevé depuis la fin janvier, avec un dépôt de 380'000 demandes, alors que la prévision médiane des analystes le donnait en baisse à 355'000.
La Fed, qui fait beaucoup entendre sa voix depuis le début de la semaine, semble se tenir prête à agir, soit par un maintien des taux bas, soit par une nouvelle injection de liquidités, et cela aide le marché des actions.
La fusée qui fait « plouf ».
Ce matin, l'indice Nikkei a terminé la séance en nette hausse de 1,19%, porté par la progression de Wall Street et des places européennes la veille, indifférente au tir raté de la fusée nord-coréenne…
· A la clôture, l'indice Nikkei 225 a grimpé de 113,20 points à 9637,99 points. L'activité a été plutôt intense, avec 2,15 milliards d'actions échangées sur le marché.
Durant la séance de cette nuit, le dollar se situait aux environs de 81 yens et l'euro aux alentours de 106,70 yens, des niveaux supérieurs à leurs cours d’il y a une semaine, ce qui n’a pas aidé pour une reprise des achats des valeurs japonaises exportatrices.
D’un tout autre coté, l'échec du lancement de la fusée nord-coréenne, engin qui est retombé en mer peu après son décollage, a peu influé sur le cours de la séance.
Paris corrige après le ralentissement de la croissance chinoise.
En début de séance, la bourse de Paris corrige de plus de 1%, alors que le ralentissement plus marqué qu’attendu de la croissance chinoise au premier trimestre a ravivé les craintes d’un atterrissage brutal de la deuxième économie mondiale.
L’économie chinoise a crû de 8,1% au premier trimestre, le plus faible depuis près de trois ans, contre 8,9% sur les trois derniers mois de 2011 et 8,3% anticipé par les analystes.
Sur le front des valeurs, L’Oréal est dopé par la croissance de son chiffre d’affaires au premier trimestre. La séance sera par ailleurs animée par les premières publications des grandes banques américaines, JPMorgan Chase et Wells Fargo présentant leurs résultats du premier trimestre en début d’après-midi.
A 10h30, l’indice phare de la bourse de Paris perd 1,09% à 3234,71 points.
· L’euro consolide autour des 1,3145, apres touché le seuil des 1.32 $ durant la journée d'hier
· Au niveau de l’or noir, le baril de Brent de la mer du Nord s’échange à 121 $, les tensions se ravivant au sud soudan, principal fournisseur de la chine.