Cet article a d'abord été publié sur Labourseauquotidien.fr
Le rebond de Renault SA (PA:RENA) avorte avant même d’avoir atteint +1% (après -3% perdus la veille, le titre retombe vers 40,6€) malgré le démenti des deux constructeurs automobiles puis de Bruno Lemaire sur une rumeur de dissolution de l’alliance Renault/Nissan, publiées dimanche par le Financial Times.
Le Ministre de l’économie qualifie même l’article du journal de “malveillant”.
Du côté de Renault, Jean-Dominique Senard, le président du groupe affirme que “cette alliance est bien solide et robuste. Elle est tout sauf morte !”
Les dirigeants de Nissan (T:7201) affirment de leur côté qu’ils “n’envisageaient nullement de dissoudre l’alliance, source de la compétitivité du groupe, et que pour atteindre une croissance durable et rentable, Nissan cherchera à continuer de produire des résultats gagnant-gagnant pour toutes les sociétés membres”.
Pour les investisseurs, pas de fumée sans feu
Mais les investisseurs sont convaincus que c’est bien Nissan qui a “dégommé” Carlos Ghosn (qui n’a rien vu venir) et il serait logique que le constructeur nippon aille jusqu’au bout de cette logique en préparant une scission pure et simple par le biais, dans un premier temps, de l’ingénierie et de la fabrication, puis de changements profonds au sein du conseil d’administration de Nissan (nomination de personnes favorables à l’autonomie du groupe japonais).