Hier, le baril est retombé après de nouvelles déclarations de ministres de l'OPEP. L'Arabie Saoudite est montée au créneau en réaffirmant qu'aucune réduction de l'offre n'était envisagée à court terme. Derrière, le ministre iranien lui a emboîté le pas en lui rétorquant qu'un simple gel constituait une "plaisanterie" et que seule une réduction de l'offre pouvait à terme infléchir l'orientation baissière des cours du brut ( voir l'analyse de Philippe Béchade ).
Dans ce contexte pour le moins tendu, le baril continue donc de plomber l'ambiance sur les actifs à risque. Il faudra donc on surveiller cet après-midi la publication des stocks hebdomadaires de pétrole. Selon l'American Petroleum Institue (API), ils ont de nouveau progressé la semaine dernière, en hausse de 7,1 millions de barils. Pour ce qui est des chiffres officiels attendus cet après-midi, le consensus Bloomberg attend une progression de 3,2 millions de barils.
Graphiquement, le Brent a buté sous la résistance en place depuis octobre dernier (visible en noir sur le graphique).
Donc tant que les 35$ ne sont pas franchis, la prudence reste de mise : tout retour sous les 32$ relancerait un risque de chute sur les points bas de février (sous les 30$).
Pour le reste de la macroéconomie, les ventes de logements neufs seront également au programme à 16h cet après-midi.
Dans l'actualité microéconomique en ce mercredi, avant les comptes des distributeurs comme Target et Lowe's à Wall Street, de nombreux résultats corporate sont sortis dans l'hexagone ce matin.
On retiendra ici quelques bonnes publications comme pour Peugeot (PA:PEUP) ou encore Atos Origin. La SSI a notamment surpris le marché avec des résultats supérieurs aux attentes (notamment au niveau de la marge opérationnelle) et un dividende nettement relevé (à 1,10€ contre 0,80€ en 2014). Le titre s'affichait d'ailleurs parmi les plus fortes hausses du SBF ce matin…