Recul ou correction du marché ? Quoi qu'il en soit, voici ce qu'il faut faire ensuiteVoir Actions Surévaluées

Le rôle des Banques centrales prime sur les indicateurs économiques

Publié le 19/05/2013 10:57
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Sur le vieux continent les places boursières ont évolué avec prudence. Le début de semaine a été marqué par les décisions du G7, qui s’est déroulé le weekend dernier près de Londres, axées principalement sur le système bancaire. Banquiers centraux et ministres des Finances se sont concertés en vue de poursuivre leurs efforts sur la réforme du système bancaire, relancer l’économie japonaise et réaffirmer les politiques budgétaires et monétaires afin de répondre au mieux aux divergences économiques des différents pays de la zone euro. Par ailleurs, la semaine a été riche en publications économiques, nous retiendrons quelques indicateurs qui ont marqué la tendance. La première annonce concernait le Zew, représentant le climat d’affaire en Allemagne, qui est ressorti en-deçà des attentes, à 36,4 alors que le consensus tablait à 40, la seconde portait sur le taux d’inflation, celui-ci s’est contracté de quelques pourcents en avril, passant de 1,4% à 1,2%. Nous noterons que ce taux d’inflation reste bien en dessous de la cible que s’est fixée la Banque centrale européenne, à savoir 2%. De plus, suite à ces indicateurs et après l’annonce des derniers chiffres économiques d’Eurostat, affichant notamment une contraction du PIB de la zone euro de 0,2% au premier trimestre 2013, les investisseurs semblent faire le pari d’un nouveau geste des banques centrales pour relancer l’économie. Dans ce contexte de prudence, et malgré des indicateurs maussades, le CAC 40 s’est dirigé hier vers le seuil psychologique des 4 000 points. L’indice a cassé aujourd’hui ce seuil fatidique en milieu de séance et a gagné sur la semaine 0,56%. Quant aux autres indices européens phares, le DAX allemand, malgré un Zew plus faible qu’attendu, s’adjugeait à 8 369,87 points hier gagnant 0,78% en semaine, tandis que le Footsie grimpait de 0,96% clôturant hier à 6 687,80 points.

Outre-Atlantique, les investisseurs étaient noyés sous de multiples indicateurs et annonces économiques cette semaine. En effet, les opérateurs ont dû digérer entre mercredi et aujourd’hui de nombreuses informations macroéconomiques, en premier lieu, le chômage a légèrement rebondi avec une plus forte hausse que prévue des inscriptions au chômage passant à 360 000. Les mises en chantier de logements ainsi que les prix de détail ont quant à eux reculé respectivement 16,5% et 0,4%. Dans un tableau mitigé de l’économie américaine les opérateurs sont restés vigilants face aux effets d’annonces. Nous retiendrons les propos de David Tepper, gérant de hedge fund, présentant un point de vue plus que positif concernant l’amélioration de l’économie américaine et des marchés actions, ainsi que le baromètre de la peur créé par Crédit Suisse qui a rassuré les investisseurs américains. Ces annonces entre autres ont permis de soutenir le « rally » haussier des indices américains. Néanmoins, comme l’avait suggéré le comité FOMC, les montants de rachats d’actifs pourraient être réévalués en raison de l’amélioration de l’économie américaine et notamment du marché du travail. John William, président de Fed de San Francisco, a rappelé cet élément entrainant des mouvements de prises de bénéfices en fin de séance hier. Tous ces éléments conjugués ont permis de maintenir le Dow Jones de rester au-dessus de la barre des 15 000 points, grimpant de 0,76% sur la semaine et s’adjugeant à 15 275,69 points jeudi soir. Tout comme le Dow Jones, le S&P500 et le Nasdaq Composite continuent de suivre une tendance haussière, gagnant respectivement 1,03% et 0,61% sur la période. En Asie, la Bourse de Tokyo est toujours soutenue par la dépréciation du Yen, permettant d’impulser les valeurs exportatrices telles que Toyota ou Sony.

Dans ce contexte, l’indice Nikkei a grimpé à de nouveaux sommets, permettant mercredi d’atteindre un plus haut niveau depuis plus de cinq ans. Néanmoins les opérateurs devront rester vigilants et s’attendre à une nouvelle politique monétaire de la Banque du Japon, qui pourrait notamment impacter les banques japonaises en raison de la probable modification des taux. Dans ce contexte positif et dans le sillage de Wall Street, l’indice Nikkei a grimpé de 3,63% sur la semaine clôturant vendredi à 15 037,24 points. En Chine, la production industrielle, annoncée en début de semaine, a regagné de la vigueur sur le mois d’avril suite à 7 mois balbutiants. La croissance de la production de 9,3% est néanmoins inférieure aux attentes des économistes. Cet indicateur conjugué aux publications internationales, a impacté l’indice Hang Seng négativement, perdant 1,13% sur la semaine et s’adjugeant à 3 185,25 points.

Forex :
Du côté des devises, les investisseurs ont privilégié un investissement sur le billet vert au détriment de la monnaie unique, malgré une série de mauvais chiffres américains. Ce sont surtout les spéculations sur la fin du programme de rachat d’actifs de la FED qui ont amené le dollar à un plus haut depuis 10 mois. Le dollar s’est ainsi renforcé cette semaine face à ses principales contreparties. Du côté des statistiques américaines, Les ventes aux détails ressortent en hausse à 0.1% contre -0.3% anticipés. Les nouvelles demandes d’allocations-chômage augmentent par rapport à la semaine dernière à 360 000 nouvelles demandes contre 330 000 anticipées.

En Europe, l’indice allemand ZEW qui reflète le climat économique en Zone Euro est publié en baisse à 36.4 contre 40 attendu. Le chiffre du PIB trimestriel en Zone Euro est ressorti en baisse de 0.2% contre -0.1% anticipé par le consensus et -0.6% le trimestre précédent. La monnaie unique est repassée au-dessous de la barre des 1.29$. Sur la semaine, la paire EUR/USD perd 0.87% avec un plus bas à 1.2843$. La livre sterling affiche une variation quasi-nulle face à la monnaie unique, de 0.06% sur la semaine, avec un plus haut à 0.8517£. Du côté du japon, le yen reste stable face à la monnaie unique mais recule face au dollar du fait des spéculations autour de la FED. Le cross EUR/JPY affiche une variation quasi stable sur la semaine, de 0.05%.

La paire USD/JPY progresse légèrement de 0.78%. Le dollar se renforce face à sa contrepartie canadienne avec 1.38% de hausse sur la semaine. Le dollar australien reste ancré dans son trend baissier et accuse une baisse ininterrompue sur la semaine face à sa contrepartie américaine. Le cross passe en-dessous de la parité et retourne à son niveau de juin 2012 avec une perte de 385 pips.

Matières premières :
Au chapitre des matières premières, les cours du baril de pétrole ont été fragilisés cette semaine pénalisés par les mauvais chiffres américains renforçant les inquiétudes sur l’état de la demande de l’or noir. La majorité des chiffres américains sont en effet ressortis dans le rouge Pour rappel, 360 000 nouvelles demandes d’inscriptions au chômage ont été recensées au cours de la semaine dernière alors que les analystes tablaient sur un chiffre proche des 330 000. De leur côté, les prix de détail ont enregistré une baisse de 0,4% le mois dernier, soit la plus forte baisse depuis décembre 2008 alors que les mises en chantier de logements ont chuté de 16,5% sur la même période. Dans ce contexte, les investisseurs craignent une baisse marquée de la consommation des Etats Unis, premier consommateur mondial de pétrole.

Les derniers chiffres de l’EIA (Energy Information Administration) de cette semaine confirment cette tendance avec une baisse de 584 000 barils par jour au cours de la semaine dernière qui atteignent désormais 18,5 millions de barils. Autre élément qui vient affecter les cours du baril, le maintien de la devise américaine face à ses principales contreparties proche de ses plus hauts de 10 mois. Dans ce contexte, le « light Sweet Crude » d’échéance juillet 2013 se traite proche des 95,80 dollars ce midi, tandis que le Brent de la Mer du Nord de même échéance s’échange aux alentours des 104.30 dollars le baril. En début de semaine les investisseurs se sont tournés vers des actifs jugés risqués poussant les places financières à la hausse et délaissant les métaux précieux pour faire passer l’once d’or sous la barre des 1 400 dollars.

Les derniers indicateurs économiques américains ressortis dans le rouge laissent néanmoins prétendre à un maintien du quantitative easing outre-Atlantique ce qui permet à l’or de se redresser quelque peu. En fin de semaine l’once d’or s’échange pour 1 381,45 dollars alors que de son côté l’once d’argent cote 22,57 dollars.

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