Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Les bulles de valorisation, cela ne concerne pas que les start up californiennes (plus elles perdes de l’argent, plus elles se payent des fortunes, le plus récent exemple remonte à l’introduction de SNAP) : l’appétit des investisseurs pour l’immatériel réputé valoir de l’or en barre n’a pas de frontières puisque la valeur semble fonction de la taille du marché… Alors à ce petit jeu, la Chine écrase la concurrence avec une clientèle potentielle de 1,4 Mds d’individus.
C’est ainsi que le Uber chinois, Didi Chuxing, s’apprête à rentrer en Bourse et à effectuer une dernière levée de fonds pouvant atteindre jusqu’à 6 Mds$, ce qui valoriserait l’ensemble du groupe à plus de 50 Mds$. Tout le monde se précipite pour participer au tour de table : le Japonais Softbank (T:9984) mais également les fonds Silver Lake Partners, China Merchants Bank…
Précision : Ubern qui avait rendu les armes en Chinen a vait négocié la cession de ses activités contre 20% du capital de Didi Chuxing. Cela pourrait donc s’avérer une excellente opération, Uber n’étant en rien assuré d’avoir jamais pu dégager 10 Mds$ de profits sur le marché chinois, même en persévérant jusqu’en 2025 !