Parfois, il faut s’incliner devant les chiffres, parce qu’il n’y a pas matière à contestation, ni à inventer des explications alambiquées.
Moral des ménages US : des raisons d’être optimistes… au second degré
C’est comme ça : les Américains semblent saisis par un vent d’optimisme dont l’origine nous échappe. Le baromètre de la confiance des consommateurs du Conference Board s’envole de 96,7 vers 101,1 en août, ce qui déjoue un consensus de 97,0.
Le plus marquant, c’est le bond de +5,2 points du sous-indice mesurant le jugement des consommateurs sur leur « situation actuelle », de 118,8 vers 123.
Quand on a le choix entre Hillary Clinton et Donald Trump comme prochain président, nous comprenons qu’il y ait de quoi être optimistes. Au fond, jamais le Congrès ni le Pentagone ne les laisseront gouverner les Etats-Unis.
Il y a déjà eu un précédent, c’était avec « Junior » Bush de 2001 à 2008 (c’est du second degré).