MARCHÉS ACTIONS
Les places actions ont souffert hier, que ce soit en Europe ou à Wall Street, avant les chiffre de l’emploi aux Etats-Unis aujourd’hui. Quelques résultats trimestriels jugés décevants par les investisseurs ont dirigé les indices européens dans le rouge, tandis qu’aux Etats-Unis c’est le secteur des médias qui les a plombés. En Europe, le CAC40 a reculé hier de 0.09% à 5 192.11 points, le Dax de 0.44% à 11 585.10 points et le Footsie de 0.08% à 6 747.09 points. A Wall Street, le Dow Jones a perdu 0.69% à 17 419.75 points, le S&P500 0.78% à 2 083.56 points et le Nasdaq 1.62% à 5 056.44 points.
La BoJ a annoncé maintenir sa politique monétaire ultra-accommodante ce qui a permis à la Bourse de Tokyo de grappiller du terrain ce matin en s’adjugeant 0.29% à 20 724.56 points. Elle a également réitéré ses prévisions concernant l’inflation qui devrait remonter vers 2.0%, sans aucune intervention supplémentaire de sa part.
Les principales places européennes sont attendues en légère hausse à l’ouverture, en attendant le point d’orgue de la semaine, à savoir la publication des chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis. Ces chiffres seront très attendus dans la mesure où c’est un des critères majeurs de la FED pour débuter la future hausse des taux.
FOREX
La parité EUR/USD repart légèrement à la hausse sur la fin de la journée d’hier et repasse au-dessus du seuil des 1.09$. La prudence est de mise avant le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis. Ce rapport est crucial et sera pris en compte dans le futur durcissement de politique monétaire de la FED. L’enquête ADP de mercredi avait révélé 185 000 nouvelles créations d’emplois dans le secteur non agricole, un chiffre moins bon qu’attendu, ce qui avait pénalisé le billet vert. Aujourd’hui, toutes les attentions seront donc tournées sur le chiffre officiel attendu à 223 000. La FED pourrait remonter ses taux directeurs dès le mois de septembre si le rapport sur l’emploi américain s’avérait satisfaisant. Ce matin, la parité corrige légèrement à la baisse à 1.0914$, soit -0.10%.
La livre sterling s’est dépréciée sur la journée d’hier à la suite des minutes de la banque centrale d’Angleterre. En effet, son gouverneur, Carney, a confirmé le maintien de son taux directeur à 0.5%, un niveau historiquement bas, ainsi que le volume de ses rachats d’actifs à 375 milliards de livres afin que le pays atteigne son objectif d’inflation à 2% d’ici environ deux ans. La livre recule face au billet vert de plus de 0.50% sur la journée d’hier face au dollar américain, atteignant au plus bas les 1.5467$, alors qu’en début de journée, le cable avait ouvert à 1.5601$. Ce matin, la parité GBP/USD se stabilise à1.5511$, soit en baisse de 0.02%.
La banque centrale du Japon maintient sa politique monétaire ultra accommodante avec un taux directeur à 0.10%, une décision qui n’a pas impacté l’évolution des cours des paires en yen qui restent relativement stables. Le dollar contre le yen s’échange ce matin au-dessus du seuil des 124.50 yens à 124.79 yens, en hausse de 0.08%. L’euro progresse très légèrement face au yen à 136.30 yens à près de 9 heures, soit +0.04%.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le pétrole est parti pour une sixième semaine de baisse après avoir tenté un ultime rebond hier soir. Le contrat de septembre sur le WTI prenait 29 centimes ce matin à $44.95 le baril. Hier le contrat a limité ses pertes en fin de séance en terminant la journée à $44.66 le baril dans des volumes peu significatifs à 49% en dessous de la moyenne des 100 jours. Le contrat sur le Brent lui gagnait 25 centimes à $49.77. La prime entre les deux qualités était de $4.93.
Le marché du pétrole est confronté à une surabondance même sans nouvelle offre iranienne. La Chine de son côté ne rassure toujours pas quant aux signes de ralentissement de la croissance qui se multiplient. Les contrats à terme ont perdu plus de 25% depuis un pic du mois de juin.
Le congrès américain a jusqu’au 17 septembre pour examiner l’accord sur le nucléaire iranien conclu entre les Etats-Unis, l'Iran et les cinq autres puissances mondiales. Si les législateurs désapprouvent, le Sénat américain devrait donner son veto.
La semaine dernière, les stocks de pétrole ont diminué mais pour autant les prix ont continué à chuter. Ceci est dû aux réserves de produits finis comme le carburant qui augmente. En effet on peut constater que les stocks excédentaires de pétrole ont été transformés.
Sur les métaux précieux, l’once d’or gagnait 25% ce matin à $1092 l’once. L’or a été maintenu cette semaine encore une fois sous les $1100 à cause d’un dollar toujours aussi fort.