MARCHÉS ACTIONS
Les principales places actions ont souffert de l’actualité grecque la semaine dernière, même si le CAC 40 et le Footsie ont profité de la dernière séance vendredi pour grappiller du terrain. Le CAC 40 a gagné 0.25% à 4 815.37 points dans un volume d’échanges élevé et le Footsie 0.04%, tandis que le Dax a cédé 0.54%. Toutefois, le CAC 40, le Dax et le Footsie restent sur quatre semaines de pertes. De son côté, Wall Street était orienté à la baisse pour cette dernière séance de la semaine. Le Dow Jones a ainsi reculé de 0.56% à 18 014.28 points, le S&P500 de 0.54% à 2 109.71 points et le Nasdaq de 0.31% à 5 117.00. Sur la semaine, Wall Street affiche néanmoins une progression, porté notamment par les propos de la FED mercredi dernier.
Les investisseurs attendent avec impatience le dénouement du sommet extraordinaire de la zone euro, organisé aujourd’hui à 17h00, pour tenter de trouver un accord entre Athènes et ses principaux créanciers. Alors que la date limite du 30 Juin, date à laquelle la Grèce doit rembourser 1.6 milliard d’euros au FMI, approche à grands pas, le scénario d’une sortie de la Grèce de la zone euro est de plus en plus plausible.
Hier, Alexis Tsipras, le Premier Ministre grec a contacté ses homologues français et allemand pour leur présenter de nouvelles mesures. On a pu assister ces derniers jours à un retrait massif de liquidités dans les banques grecques.
La Bourse de Tokyo a glané 1.26% ce matin à 20 428.19 points. Les principales places européennes sont attendues en légère hausse à l’ouverture. Toute l’attention des marchés sera cristallisée par la Grèce aujourd’hui, alors qu’aucune publication économique majeure n'est attendue.
FOREX
La monnaie unique essaie de gagner du terrain face à ses principales contreparties en s’appuyant sur l’espoir que les nouvelles propositions d’Alexis Tsipras seront décisives pour trouver un accord avec ses créanciers. Bruxelles a jugé ces propositions de « bonne base de progrès », ce qui tend à rassurer les investisseurs avant le sommet extraordinaire qui se tiendra aujourd’hui à Bruxelles entre les responsables de la zone euro. Le ministre des Finances Français a souligné également la qualité du travail fournit par la Grèce qui donne de bonnes conditions pour éviter un défaut de paiement de la Grèce. Le Commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a, quant à lui, estimé ce matin que « le sort de la Grèce, de l’euro se joue aujourd’hui ».
Le temps presse pour la Grèce alors que le prochain remboursement de 1,5 milliard d’euros au FMI est prévu pour le 30 juin. Un défaut de paiement pourrait pousser le pays à sortir de la zone euro. Preuve de l’urgence de la situation, en parallèle du sommet extraordinaire de Bruxelles, les Ministres des Finances de la zone euro tiendront également une réunion dans la journée. Se réuniront aussi, le Président de la Commission européenne, le chef de l’Eurogroupe, la directrice générale du FMI, le Président de la BCE et le Président du Conseil européen pour traiter de la problématique grecque.
Dans l’attente des conclusions de ces réunions, la monnaie unique s’échange contre 1,1393 dollar face au billet vert et se négocie en hausse face à la devise britannique proche de 0,7165 pence. Le billet vert, quant à lui, atteint 1,5896 dollar contre la livre sterling. Du côté de la devise nippone, un euro s’affiche proche des 140 yens et le dollar américain se traite pour 122,83 yens.
MATIÈRES PREMIÈRES
La surabondance sur les marchés pétroliers est toujours de mise. Les contrats à terme évoluent peu ce matin. Le contrat de juillet sur le WTI se stabilisait à $59.61 tandis que le contrat d’août sur le Brent était tout aussi stable à $63.02 le baril. La semaine dernière, le WTI a perdu 0.6% alors que le Brent a lâché 2.5%.
Le Ministre du pétrole de l’Arabie Saoudite a rappelé le 18 juin dernier la capacité de son pays à produire 1.5 à 2 millions de barils par jour en plus si la demande venait à augmenter. La Libye pourrait doubler sa production à 800 000 barils par jour le mois prochain selon un porte-parole basé à Tripoli. L’Iran a, quant à lui, produit 2.8 millions de barils par jour sur le mois de mai. L’OPEP a maintenu son objectif de production à 30 millions de barils par jour le 5 juin dernier à Vienne affirmant la continuité de sa politique de défense de ses parts de marché sacrifiant le prix de vente. Le groupe a produit 31.6 millions de barils par jour sur le mois de mai.
Les stocks de pétrole américains ont diminué pour la septième fois d’affilée totalisant 467.9 millions de barils la semaine dernière.
L’once d’or repassait en dessous des $1200 à $1196 ce matin. Les investisseurs ont été rassurés par la FED la semaine dernière. Les craintes sur la Grèce jouent également en faveur du métal jaune malgré un dollar fort.