MARCHÉS ACTIONS
Les principales places européennes ont évolué au grès des déclarations autour de la Grèce, comme maintenant depuis plusieurs dizaines de jours. Alors qu’elles avaient commencé en territoire négatif, les places européennes ont réussi à clôturer dans le vert, profitant d’une déclaration en provenance de Berlin qui considérait qu’un accord était toujours possible. La réunion des membres de l’Eurogroupe hier n’a rien donné, et la présidente du FMI Christine Lagarde, a précisé qu’aucun délai supplémentaire ne serait accordé à la Grèce pour rembourser les 1.6 milliards d’euros le 30 Juin prochain. Aujourd’hui se tient une réunion d’urgence à la BCE, alors que les banques grecques font face à des retraits massifs de liquidité. La réunion de la dernière chance devrait se tenir lundi prochain pour tenter d’éviter un défaut de paiement de la Grèce.
Les investisseurs ont propulsé hier les indices américains proches de leurs plus hauts niveaux avant cette journée des quatre sorcières aujourd’hui. Le Dow Jones affiche une progression hier de 1.00% à 18 115.84 points, le S&P500 de 2 121.24 points et le Nasdaq de 1.34% à 5 132.95 points. Les marchés ont également salué la politique monétaire de la FED maintenu ultra accommodante encore un petit peu. En effet, l’interprétation faite des derniers propos laisse suggérer que les taux devraient remonter très progressivement, mais qu’il fallait de nouveaux signes positifs sur l’emploi et l’inflation avant d’y procéder.
Les places européennes, en dépit de la Grèce, ont profité de cette progression des places américaines pour revenir en territoire positif avant la leur clôture. Le CAC 40 a grappillé 0.27% à 4 803.48 points, le Dax 1.11% à 11 100.30 points et le Footsie 0.41% à 6 707.88 points.
Suite au regain de vigueur de Wall Street hier, et de la Bourse de Tokyo ce matin qui a engrangé 0.92% à 20 174.24 points, les principales places européennes sont attendues en légère hausse.
FOREX
Sur la journée d’hier, la monnaie unique européenne profitait de chiffres moins bon qu’attendus aux Etats-Unis , notamment l’indice des prix à la consommation, redescendu à 0.1% alors que les analystes attendaient un niveau de 0.2% et 0.3% précédemment. Cela a permis à l’euro de repasser au-dessus des 1.14$, atteignant en séance un plus haut à 1.1437$, gagnant plus de 100 pips sur la journée. Ce matin, la parité phare du marché des devises recule de 0.23% à près de 9 heures et cote aux encablures des 1.1345$, suite à un nouvel échec des négociations entre Athènes et ses créanciers. Les investisseurs, inquiets, attendent lundi un somment exceptionnel de la zone euro. La journée n’est pas chargée en indicateurs macroéconomiques mais à part au Canada où est attendu la publication de l’indice des prix à la consommation, en hausse à 0.3% contre 0.1% précédemment, ainsi que le chiffre des ventes au détail principales, attendu en légère baisse à 0.3% pour un précédent à 0.5%.
Les paires en yen évoluent de manière mitigée ce matin. Le dollar contre le yen s’échange ce matin juste au-dessus du seuil des 123 yens à 123.11yens, en hausse de 0.11%. L’euro perd en revanche du terrain face la devise nippone et de son côté s’échange à tout juste de 9 heures aux alentours des 139.69 yens, soit -0.09%.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le pétrole de brut a rebondi hier sur la zone des 60$ qui fait office de support depuis quelques semaines. Le brut américain a clôturé en hausse de 0,81% en gain de 49cts à 60,82$.
Juste avant l’ouverture des places boursières européennes, les deux barils divergent. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future août « Light Sweet Crude » baisse de 0,32% à 60,62$. A Londres, le pétrole Brent de la mer du Nord sur l’Intercontinental Exchange (ICE) est en très légère hausse de 0,05% à 64,20$.
Le brut connait une stabilisation de son cours depuis fin avril entre 58$ et 62$ le baril. Après avoir établi un double appui sur le niveau des 50$, le baril semble pour l’instant avoir trouver un point d’équilibre aux alentours des 60$.
Tous les investisseurs ont les yeux tournés du côté de l’Eurogroupe et des discussions sur le dossier de la dette grecque. Cela vient éclipser les négociations, en cours du côté de Vienne, entre l’Occident et l’Iran. Le résultat lié au dossier grec aura une répercussion directe sur la parité euro dollar et donc sur le prix du baril.
Durant la séance à Wall-Street, hier, le métal jaune s’est apprécié de 1,40% en prenant appui sur les 1 180$ pour venir buter sur les 1 200$. Les propos de Janet Yellen concernant une approche de remontée des taux de manière graduelle permet de relancer l’appétit des investisseurs sur ce marché largement délaissé depuis plusieurs mois. Ce matin, l’once d’or échéance août 2015 perd 0,17% à 1 199,90$. En ce qui concerne l’once d’argent, celle-ci perd 0,34% à 16,10$.