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Les marchés américains ont terminé le mois dernier sur une note contrastée partagés entre des indicateurs économiques et les annonces sur la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Pour rappel, l’activité économique de la région de Chicago a enregistré une forte baisse sur le mois de juin pour tomber à 51,6 contre 58,7 sur le mois de mai. De son côté, le moral des ménages américains affiche un recul sur la même période pour atteindre 84,1 contre 84,5 le mois précédent.
Les investisseurs restent néanmoins attentifs à tout propos des responsables de la Fed concernant la politique monétaire de l’institution qui se prépare à revoir à la baisse ses injections de liquidités sur les marchés. En fin de semaine dernière, le Dow Jones s’affichait à la clôture en baisse de 0,76% à 14909,60 points, le S&P 500 perdait 0,43% à 1 606,28 points et le Nasdaq parvenait à progresser de 0,04% à 3 403,25 points.
Ce matin, les marchés asiatiques débutent la semaine à la hausse à l’image de la Bourse de Tokyo qui atteint 13 852,50 points après un gain de 1,28% alors que la Bourse de Hong Kong était fermée à cause de jour férié. Côté indicateurs, la tendance est partagée avec l’indice de confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises qui est ressorti en forte hausse sur le mois de juin tandis que la Chine affiche toujours une croissance fragile avec la publication de la plus forte contraction de la production manufacturière chinoise depuis neuf mois.
Les places boursières européennes sont attendues en légère hausse en début de séance alors que les investisseurs attendent une semaine chargée en annonces économiques avec la réunion de la Banque centrale européenne jeudi et les chiffres mensuels sur l’emploi et du chômage aux Etats-Unis vendredi. Quelques minutes avant l’ouverture le contrat à terme sur le CAC 40 d’échéance juillet 2013 se traitait pour 3 755 points en hausse de 0,52%.
Forex:
Sur le marché des changes vendredi, l’euro restait baissier face au billet vert, dans un marché évoluant au gré des anticipations quant au ralentissement à venir des mesures de soutien de la Réserve fédérale américaine à l’économie du pays. En outre, les propos du gouverneur de la Fed, Jeremy Stein, laissent à penser que la politique monétaire ultra-accommodante de la Banque Centrale américaine pourrait changer à partir du mois d’Octobre, se basant sur toutes les informations récoltées depuis le début de l’année, notamment au niveau de tous les fondamentaux macro-économiques observés depuis lors. Un ralentissement du programme massif de rachats d’actifs de la part de la Fed aurait donc pour conséquence un regain d’intérêt pour le dollar américain, dont la valeur a eu tendance à se diluer sous l’effet du programme monétaire de la Fed. Ainsi, sur la seule journée de vendredi, le cross EURUSD abandonnait 0,22%, soit 28 pips, pour venir s’établir à 1,3007 dollar à la clôture, tout juste au-dessus du seuil psychologique des 1,30 dollar.
Outre-Manche, la Livre Sterling clôturait en baisse face à son homologue américain pour la 4ème séance d’affilée, suite notamment aux propos du gouverneur de la BoE, affirmant que l’économie britannique était pour le moment trop fragile pour que ne cesse la politique monétaire ultra-accommodante de la Banque d’Angleterre. Ainsi, la parité GBPUSD lâchait encore 0,31% vendredi, se traitant à la clôture aux encablures des 1,5210 dollar.
Au Japon, le Yen continuait sa dépréciation face à la majorité de ses devises de contrepartie, étant donné la mise en application des plans de soutien agressifs à l’économie nippone de la part de la BoJ, ainsi que de toutes les mesures qui serviront à sortir définitivement le pays de la déflation, tant voulues par le Premier Ministre Shinzo Abe. Ainsi, conjugué au compte-rendu de la Fed vendredi soir, la devise nippone lâchait du terrain face au billet vert, le cross USDJPY ayant progressé de 80 pips, à 99,13 yens à la clôture. Même tendance face à la monnaie unique, la parité EURJPY ayant progressé de son côté de 77 pips, à 128,95 yens.
Matières premières:
Au chapitre des matières premières, le pétrole terminait la semaine sur une note baissière après avoir enregistré plusieurs séances de hausse consécutive. L’or noir marquait donc une pause sur fond de prises de bénéfices. La semaine qui s’est achevée aura été marquée par une belle hausse des cours soutenus par des indicateurs macro-économiques de bonne facture outre-Atlantique mais aussi par des propos encourageants tenus par différents responsables de la FED. Ce matin, les marchés marquaient le pas en début de séance asiatique après la confirmation d’un ralentissement de l’activité manufacturière en Chine. Cependant, la baisse n’aura pas été marquée outre mesure, les investisseurs ayant déjà intégré cette donnée.
Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 96,8 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 102,15 dollars.
Sur le front des métaux précieux, la baisse de l’or sous les 1 200 dollars semble avoir attiré de nouveaux acheteurs. En effet, vendredi, le métal jaune chutait à 1 180,5 dollars soit un plus bas depuis août 2010. La baisse de détention d’or à travers les ETF a marqué une pause. Par exemple, le SPDR Gold Trust, plus important ETF libellé en or a vu ses actifs de maintenir après avoir chuté à leur plus bas depuis Février 2009. Ce matin, l’once d’or se traite autour des 1 242 dollars.