Hier soir, le discours de Janet Yellen a apaisé les marchés qui n'en attendaient pas moins après les mauvais chiffres de l'emploi aux Etats-Unis. La présidente de la Fed s'est, en effet, montrée relativement accommodante. Même si elle a confirmé la tendance à de nouveaux relèvements de taux dans les prochains mois, on a bien senti que le calendrier se veut désormais beaucoup plus flou. Janet Yellen a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas s'attarder sur un seul rapport mensuel (le rapport NFP du mois prochain sera donc important).
Et puis… elle a aussi mentionné l'éventualité du Brexit comme risque de court terme.
Et puis, afin de conclure sur une note positive, quand même (c'est son rôle, ne l'oublions pas : elle doit ra-ssu-rer) Janet Yellen a réaffirmé sa confiance dans la croissance de l'économie américaine – ce qui confortera les prochains relèvements de taux. Les contrats futures accordent désormais 2% de chance à un relèvement dans 10 jours, 22% pour juillet et 42% en septembre. Sauf qu'à quelques semaines de l'élection présidentielle américaine, il est quasiment impossible que la Fed relève ses taux en septembre. Reste donc juillet. A voir…
Sinon, bonne nouvelle pour la Zone euro : la croissance est meilleure que prévue au premier trimestre (+0,6% contre +0,5% en première lecture).
Sinon, côté entreprises, Barclays (LON:BARC) vient de dégrader son conseil sur Vivendi (PA:VIV) (FR0000127771) à "sous-pondération". Raymond James a dégradé son conseil sur Eiffage (FR0000130452) à "performance de marché".
A l'inverse à la hausse, HSBC a relever à "acheter" son conseil sur Kering (PA:PRTP) (FR0000121485) en relevant aussi son objectif de cours de 168 à 180 €. Le titre se porte toujours bien après les propos de son PDG vendredi soir.