MARCHÉS ACTIONS
A l’exception du Footsie, qui était fermé hier en raison d’un jour férié, les principales places à travers le monde ont cédé du terrain. Le CAC 40 et le Dax ont reculé respectivement de 0.47% et 0.38% à 4 652.95 points et 10 259.46 points. Les places européennes ont fortement reculé en raison des tensions et turbulences sur le marché chinois, ainsi que dans l’attente d’une hausse potentielle des principaux taux directeurs par la FED dès le mois de septembre. Le CAC 40 a ainsi abandonné 8.45% sur le mois, le Dax 9.28% et le Footsie 6.70%.
Les investisseurs vont continuer à scruter avec attention les prochaines publications macroéconomiques aux Etats-Unis, avec notamment en ligne de mire les chiffres de l’emploi vendredi. Les différentes déclarations de membres de la FED laissent planer le doute sur une hausse des taux au mois de septembre. En effet, Stanley Fischer a reconnu que la FED scrutait avec attention l’évolution de la situation chinoise, mais qu’une hausse des taux dès septembre n’était pas impossible.
Même son de cloche du côté de Wall Street, le Dow Jones a perdu hier 0.69% à 16 528.03 points et termine donc sur une perte mensuelle de 6.57%. Le S&P 500 et le Nasdaq ont respectivement lâché hier 0.84% et 1.07% à 1 972.18 points et 4 776.51 points. Le Nasdaq perd 6.86% sur le mois d’Août, tout comme le S&P500 avec une perte de 6.26%.
Il y a quelques dizaines de minutes, la Bourse de Tokyo a fortement chuté de 3.84% à 18 165.69 points, en dépit d’une hausse de l’activité manufacturière au Japon au mois d’août. Néanmoins, de nouveaux indicateurs chinois décevants continuent de peser sur le moral des investisseurs. Les principales places européennes sont également attendues dans le rouge ce matin avec des pertes de près de 1.5%, pour les mêmes raisons.
FOREX
La monnaie unique résiste face au billet vert qui apparaît toujours fragilisé avec l’incertitude du relèvement des taux par la Réserve fédérale américaine. Le numéro deux de l’institution a maintenu la possibilité d’un relèvement des taux pour septembre lors de son intervention à Jackson Hole. Cependant l’incertitude est grande sur cette possibilité alors que la Chine montre des signes inquiétants de ralentissement.
Coté indicateurs, les chiffres d’outre-Atlantique n’aident pas à rassurer les investisseurs à l’image de l’indice des directeurs d’achats (PMI) de la région de Chicago qui atteint 54,4 points sur le mois d’août alors qu’il atteignait 54,7 le mois précédent. En zone euro, l’inflation est ressortie à 0,2% en août en rythme annualisé. Un chiffre légèrement au-dessus du consensus mais toujours bien inférieur à l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne.
Dans ce contexte, la monnaie unique se négocie ce matin proche de 1, 1280 dollar face au billet vert. Contre la devise britannique, un euro se traite pour 0,7325 pence. Le billet vert, quant à lui, atteint 1,5398 dollar contre la livre sterling. Du côté de la devise nippone, le billet vert se traite pour 120.52 yens tandis qu’un euro s’échange à 136 yens.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le pétrole est orienté en baisse ce matin après la séance asiatique suite à la publication de l’indice manufacturier chinois en repli en aout. Les marchés des matières premières et en premier lieu celui du pétrole sont orientés par les informations macroéconomiques de l’économie chinoise.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre perdait 1,46 dollar à 47,64 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, la référence européenne du brut, également pour livraison en octobre, reculait également de 1,46 dollar, à 52,69 dollars le baril.
La Chine, premier consommateur de brut, a vu son PMI reculer de 50 points à 49.7 en août soit son plus bas depuis août 2012. Rappelons que le chiffre de 50 est le niveau d’inflexion entre l’expansion et la contraction manufacturière d’un pays d’un mois par rapport à l’autre.
En outre, les cours du pétrole avaient fortement augmenté lundi suite aux informations selon lesquelles les pays de l’OPEP se monteraient prêts à discuter avec les pays producteurs non membres (comme la Russie par exemple) de niveaux du cours du brut pour atteindre un objectif de 60 dollars en fin d’année.
A la clôture lundi soir, le WTI avait gagné 3,98 dollars à 49,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour dégager une hausse de 27,46% en trois séances. A Londres, le Brent a pris 4,10 dollars à 54,15 dollars, sur l'International Exchange (ICE), pour une hausse de 25,52% en trois séances.