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La plupart des marchés asiatiques ont terminé dans le vert ce vendredi matin. L’indice Nikkei s’est apprécié de 0,77% à 9 162,37 points, suivi du Hang Seng Index avec 0,51% de gain à 20 065,60 points peu avant la clôture. En revanche, le Shanghai Composite Index s’est montré timide pour la dernière séance de la semaine, en reculant de 0,32% à 2 105,54 points. Ce sont les déclarations hier soir d’Angela Merkel qui ont redonné confiance aux marchés et aux investisseurs. La chancelière allemande a réaffirmé son ambition de faire tout son possible pour défendre l’euro. Dans la foulée, les valeurs exportatrices japonaises, principalement automobiles et technologiques, se sont appréciées alors que le yen reculait. Les valeurs financières japonaises de leurs côtés se sont envolées comme par exemple Mitsubishi UFJ Financial Group qui s’est adjugé 2,21% accompagné de Nomura et ses 1,79% de gains.
Wall Street a pour sa part terminé dans le vert hier soir. Les bons indicateurs économiques et les bonnes publications de résultats d’entreprises de la part de Cisco et Walmart ont tiré les marchés vers le haut. Le Dow Jones a avancé de 0,65% à 13 250,10 points tandis que le Nasdaq a grimpé plus franchement de 1,04% à 3062,39 points. Cisco s’est adjugé 9,63% de hausse à 19,02 dollars l’action après avoir relevé son dividende de 75% et publié des résultats supérieurs au consensus. Electronic Arts a lui grimpé de 5,50% à 13,81 dollars, le géant américain des jeux vidéos étudie sa vente éventuelle à des fonds d’investissement. Pour terminer sur le front des valeurs, l’action Facebook est tombée à son plus bas niveau depuis son introduction : 19,88 dollars après une perte de 6,23%. Ce recul s’explique par le déblocage de la vente des titres 4 mois après son introduction en bourse.
En France, le CAC 40 devrait ouvrir en hausse après les propos d’Angela Merkel hier. L’Allemagne a réaffirmé qu’elle était sur la même longueur d’onde de la BCE et voulait faire tout son possible pour sauver la monnaie unique. L’indice parisien est attendu en hausse malgré l’expiration des contrats futures. Le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 0,50% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance.
Forex:
L’actualité sur le marché des changes est marquée par le renforcement de l’euro par rapport au yen et au dollar, après le soutien d’Angela Merkel à la BCE dans son approche pour résoudre la crise de la dette. La chancelière allemande a réaffirmé jeudi à Ottawa son engagement à faire tout son possible pour défendre l'euro et a promis au Canada d'accélérer les négociations sur un accord de libre-échange avec l'UE. La chancelière a suggéré un renforcement des pouvoirs de la Commission européenne pour permettre à celle-ci d'intervenir sur le budget d'un Etat-membre. Enfin, elle a déclaré qu’elle faisait « pleinement confiance aux partenaires européens » en ajoutant : « Nous croyons qu'ils ont la volonté et les moyens de répondre aux défis auxquels ils sont confrontés". Il n’en fallait pas plus pour voir bondir l’euro. Tandis que la devise unique européenne affiche son cinquième jour de hausse face aux 16 plus grandes contreparties, le Yen a vécu sa pire semaine depuis deux mois face au billet vert. L’USDJP grappille encore 0.1% ce matin et près de 1.5% sur la semaine. L’euro se traite contre 98.15 yens, son niveau du 6 juillet (+0.1%). L’EURUSD est aussi en progression de près de 0.6% par rapport à hier à 1.2360.
Outre-Manche, la livre a connu un bel essor hier, en atteignant son plus haut niveau face au dollar depuis près de deux semaines, après les ventes au détail meilleures que prévues. En outre, la société d’analyse économique Capital Economics Ltd. a déclaré que ces données suggèrent que l’économie britannique ne devrait pas être aussi faible que ce qu’a annoncé le bureau national des statistiques au Royaume-Uni. Ce dernier s’attend à une baisse du PIB UK de 0.7% au deuxième trimestre en données annualisées, soit entre 0.1 et 0.2 points de plus que la moyenne établie par les analystes. Le GBPUSD reste au-dessus de 1.57 ce matin, à 1.5718 contre 1.5660 hier matin.
Matières premières:
Sur le front des matières premières, le pétrole a continué son trend haussier lors de la séance d’hier, sans raison apparente, l’or noir ayant buté sur une de ses principales résistances, dans une hausse majoritairement artificielle selon les opérateurs, et ce, malgré un contexte incertain au Moyen-Orient et des craintes quant aux approvisionnements futurs. Ainsi, la majorité des investisseurs s’accorde à penser que cette hausse entamée depuis le début du mois de juillet ne peut pas perdurer, notamment dans un contexte de ralentissement économique international, au sein duquel la demande en pétrole risque à terme de se stabiliser, voire même de diminuer.
Sur la séance d’hier, le WTI américain d’échéance Septembre progressait de 0,67% pour venir s’établir à 95,09 dollars le baril. Le Brent de la Mer du Nord a quant à lui évolué en territoire négatif hier, notamment en raison de nombreuses prises de bénéfices de la part des opérateurs après la hausse significative constatée la veille. Ainsi, le contrat à terme d’échéance Décembre a lâché un tout petit 0,25% pour venir clôturer à 114,30 dollars le baril.
En ce qui concerne le métal jaune, ce dernier a signé une séance de hausse hier, notamment sur fonds de craintes après la publication d’annonces macro-économiques relativement décevantes aux Etats-Unis, à l’instar des nouvelles inscriptions aux allocations chômage outre-Atlantique, alimentant ainsi les inquiétudes quant à la reprise de l’économie mondiale. Ainsi, au dernier fixing de Londres, l’once d’or grimpait de 0,75%, terminant aux encablures des 1 615 dollars l’once.