Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Le Japon n’est pas le seul pays à guetter en vain le retour de l’inflation (comme signe confirmant la vigueur du cycle économique et de la consommation).
L’Europe n’attend pas plus de 1,4% d’inflation en 2019 et les Etats-Unis semblent partis sur des bases à peine plus élevées, comme en témoigne la modeste hausse de 0,2% du CPI (prix à la consommation) en “séquentiel” et qui s’établit à +1,5% en rythme annuel (c’est le taux le plus bas observé depuis septembre 2016).
Le taux d’inflation “core” colle d’avantage aux objectifs de la FED, à +2,1% (contre +2,2% en janvier), la baisse des coûts de l’énergie n’entrant pas en ligne de compte.
Un chiffre certes moins ridicule que les 0,2% d’inflation moyenne observés au Japon (après +0,3% en 2018) mais la “trajectoire” n’est pas encourageante puisque le taux global (“non core”) ne cesse de se réduire depuis les +2,9% mesurés en juin et juillet dernier, puis 2,5% en octobre.
La tendance des 7 derniers mois semble vouloir se prolonger en direction des 1% d’inflation (pour une croissance de +2,6% probablement surestimée), ce qui signifie que le taux directeur de la FED fixé à 2,50% (en “haut de fourchette” depuis le 20 décembre dernier) deviendrait carrément restrictif d’ici la fin du 1er semestre (à taux de croissance égal)