Après une séance d’hésitation, hier, avec la réouverture de Wall Street, le CAC repart de l’avant en ce mercredi. La reprise amorcée en fin de semaine dernière se poursuit et Wall Street est attendu dans le vert cet après-midi.
Une mèche haute sur l’obligataire
L’hypothèse que nous avancions alors d’une mèche haute sur l’obligataire s’est confirmée depuis (cf. cercle noir sur le graphique du TBond) et, par le principe des vases communiquant, les capitaux sortant de ce segment refuge se reportent sur les actifs à risque (indices actions donc en priorité).
Le marché profite du rebond du pétrole
Le marché est soutenu par le pétrole qui rebondit sur la rencontre entre le ministre iranien du pétrole et ses trois homologues de l’OPEP, mais aussi de bonnes publications corporate.
On pense ici à Crédit Agricole (PA:CAGR) qui bondit de plus de 10% après l’annonce d’une vaste opération de réorganisation, et à Schneider Electric (PA:SCHN) qui a publié des comptes supérieurs aux attentes. A l’inverse, Total (PA:TOTF) est pénalisé par la cession de 0,7% de son capital annoncée par Groupe Bruxelles Lambert (la société GBL étant l’un des actionnaires historiques de Total).
Dans le reste de la cote parisienne, Nexity s’inscrit parmi les plus fortes hausses du SRD après avoir publié de nouveaux résultats record. A l’inverse, Bic est en queue de peloton, plombé par l’annonce du départ du Directeur Général et surtout par une anticipation de baisses des marges pour cette année. Pourtant, la société choye ses actionnaires et verse un dividende extraordinaire de 2,50€, ce qui porte le dividende total à 6,2€.
Ce qu’il faut surveiller
Sinon, quelques statistiques à surveiller cet après-midi comme le PPI (important pour jauger l’inflation), les chiffres dans l’immobilier (permis de construire et mises en chantiers) ou encore l’évolution de la production industrielle. Ensuite et surtout, on aura en focus le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed (celle des 26 et 27 janvier dernier) ; l’enjeu de ces « minutes » étant évidemment de jauger dans quelle mesure le début d’année chaotique des marchés peut impacter le calendrier de normalisation de la politique monétaire de la Fed.