En raison du manque d’annonces économiques, le volume d’échanges reste relativement faible sur les marchés. Cependant, hier, après deux séances consécutives à la baisse, les principales places boursières européennes ont réussi à terminer la séance en territoire positif profitant notamment de la bonne appréciation des cours du pétrole. En effet, le Brent affiche un mieux de 1,6% et s’adjuge au-dessus du seuil symbolique des 50 dollars. A l’instar des marchés européens, Wall Street a également clôturé dans le vert et ce, malgré l’indécision de la Fed quant au relèvement de ses taux.
Les derniers faits marquants :
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis. En effet les demandes de prestations de chômage de l’Etat ont chuté de 4000 à 262 000. Les demandes sont maintenant en dessous des 300 000 depuis 76 semaines consécutives, soit la plus longue période depuis 1973. Ces bons chiffres pourraient conforter la Fed à relever ses taux à la rentrée, le marché du travail américain étant maintenant considéré au plein emploi ou près du plein emploi.
William Dudley a déclaré hier qu’il était possible que les taux d’intérêts soient relevés les 20 et 21 septembre prochains. Mais rappelons que le rapport de la réunion de Juillet qui a été publié mercredi, a montré que les décideurs de la Fed ont été divisés sur l'urgence d'une hausse des taux au milieu des préoccupations sur l'inflation qui reste bénigne.
Le taux à 10 ans espagnol est descendu sur des plus bas historiques hier à 0.909%, poussé par les signes de progrès politiques qui pourraient mettre fin à une impasse. Le premier ministre espagnol Mariano Rajoy a déclaré hier qu’il avait pris une étape décisive vers la formation d’un gouvernement en acceptant un pacte avec un plus petit rival.
A suivre aujourd'hui :
La journée s’annonce particulièrement pauvre sur le plan macroéconomique. Seuls quelques chiffres seront publiés à 14h30 du côté du Canada : les ventes au détail et l’IPC.