Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Au regard de la tournure des événement en Europe (Mario Draghi a dérouté les marchés en se montrant beaucoup moins dovish qu’ils ne l’espéraient), il n’est plus la peine de publier de bons chiffres outre-Atlantique : ces derniers passeront complètement inaperçus.
Dans un contexte d’anticipation de soutien monétaire de la part de la FEE, les chiffres américains du jour sont même contre-productifs : personne n’espérait une augmentation de 2% des commandes de biens durables au mois de juin puisque le consensus tablait sur un rebond de 0,8%.
Ce rebond nettement plus fort que prévu intervient toutefois après une chute de 2,3% le mois précédent, chiffre révisé de -1,3%.
Hors commandes aéronautiques, les commandes ont même fusé de 3,8% en juin, et les nouvelles commandes ont augmenté de 1,2%, contre +0,2% attendu.
Et comme si cela ne suffisait pour conforter Donald Trump dans sa conviction que l’économie américaine est la plus forte du monde, le Département américain du Travail publie une baisse de 10 000 nouveaux inscrits hebdomadaires aux allocations chômage la semaine dernière, à 206 0000 contre 216 000 la semaine précédente.