Les deux vedettes incontestables (leur cours boursier en témoigne) mais contestées (de plus en plus de gouvernements s’inquiètent de leur domination, quand ils ne les accusent pas carrément d’entraves à la concurrence) que sont Google et Amazon (NASDAQ:AMZN) font partie, avec Facebook (NASDAQ:FB) et Apple (NASDAQ:AAPL)) du club très sélect des Gafa.
Une appellation quelque peu démodée puisqu’en ce qui la concerne, Google est cotée en Bourse sous l’appellation d’Alphabet (NASDAQ:GOOGL) de manière, dit-on au siège de Mountain View (dans la Silicon Valley), à faire apparaître plus facilement les autres activités du groupe : la finance avec Google Venture et Google Capital, la domotique avec Google Nest, la fibre optique avec Google Fiber, etc. Alphabet publie ce mardi les résultats de son exercice 2020 en même temps que cette autre vedette technologique qu’est Amazon.
Cela été dit et redit, la crise sanitaire fait des malheureux – beaucoup - et des heureux, dont Alphabet et Amazon. Lors de la publication de ses résultats trimestriels, en octobre dernier, Alphabet a fait état d’une hausse de 15 % de son chiffre d’affaires et, restez assis, de 50 % de son bénéfice par action. Quant à Amazon, c’est sans doute le grand vainqueur de la crise sanitaire : au terme de son 3ème trimestre, le géant de l’e-commerce a publié un chiffre d’affaires en hausse de 37 % et un bénéfice opérationnel quasi doublé (sur base annuelle).
Qui dit mieux ? La plupart des analystes célèbrent ces performances remarquables, mais le cours boursier de ces deux actions (pour Alphabet l’action de la classe C), qui sont à des plus hauts sur 5 ans, est trop élevé : si le PER (pour ‘price earning ratio’) d’Alphabet est de 37 (il était de 58 il y a trois ans), celui d’Amazon est de… 97 !