L’entreprise informatique américaine a récemment émis cinq obligations en dollar. Retour sur l’emprunt à dix ans rémunéré par un coupon de 3,25%.
L’obligation échéant le 15/11/2027 s’affiche actuellement à un cours de 101,64%, portant le rendement à 3,06%.
D’une taille de 2,75 milliards de dollars, elle est libellée par coupures de 2.000 dollars et dispose du rating AA- chez S&P, dans la catégorie des investissements jugés de bonne qualité.
Oracle (NYSE:ORCL) a simultanément émis quatre autres emprunts, une obligation au rendement de 2,58% jusqu’en 2023, une qui offre 2,84% de rendement jusqu’en 2024, une autre qui permet de tabler sur un rendement annuel de 3,53% pendant 20 ans et une dernière qui affiche un rendement de 3,78% pendant 30 ans.
Une année fiscale soldée par un bénéfice net en hausse
Le groupe, d’une capitalisation boursière de 202,54 milliards de dollars, a récemment présenté ses résultats financiers portant sur son exercice fiscal décalé, clôturé au 31 mai dernier.
Selon le communiqué, la période a été soldée par un chiffre d’affaires en progression de 2%, à 37,73 milliards de dollars de dollars.
Le bénéfice net s’est pour sa part affiché à 9,34 milliards de dollars, soit une augmentation de 5% par rapport à l’année 2016.
Oracle France s’attèle à développer ses services liés au cloud
Gérald Karsenti, qui vient de prendre les rênes d’Oracle en France, a récemment annoncé son intention de lancer un plan stratégique de trois ans, visant à transformer l’entreprise dans son fonctionnement, ses compétences et son approche des clients pour l’amener vers le modèle du tout-cloud.
"Ce plan va structurer le développement d’Oracle France sur les trois prochaines années, explique le dirigeant. C’est un mouvement important visant à montrer que l’entreprise évolue et s’adapte aux changements du marché."
Gérald Karsenti ajoute que ce changement s’article autour de deux axes, "simples et efficaces". "Le premier vise à faire du client la clé de voûte, le centre et le moteur de tout ce que nous faisons, ce qui suppose un changement colossal dans la façon d’appréhender le marché, de fonctionner en interne et de conduire les opérations sur le terrain. Le second axe vise à accélérer le mouvement vers le tout-cloud. Bien sûr, nous continuerons à vendre des solutions traditionnelles, mais nous le ferons sur le modèle de service à la demande. Pour opérer ce mouvement, il faut changer beaucoup de choses dans l’entreprise".
A la lecture du bilan de la société, on se rend en effet compte du potentiel de croissance des revenus liés au cloud. Ce poste, qui a progressé de 60% sur un an, ne représente pourtant que 12% du chiffre d'affaires total du groupe.