Ils sont de plus en plus nombreux à souligner qu’un Grexit serait la meilleure chose qui puisse arriver à la Grèce. Ainsi, le pays pourrait opérer une dévaluation et gagner en compétitivité. Cela semble logique mais c’est sans compter l’état structurellement déficitaire de la balance commerciale. Les volumes d’importation sont trois fois supérieurs aux volumes des exportations. Même l’agriculture qui affichait il y a quelques années encore un excédent commercial est en déficit désormais. Une dévaluation monétaire ne ferait que renchérir le coût de la vie et appauvrir encore plus les Grecs qui n’éviteront certainement pas une récession de grande ampleur en cas de sortie de l’Union.